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08/04/2010

Jeudi 16h (ou 18h), c'est le week-end.

La douche du jeudi en débauchant, signant la fin de la semaine de boulot, me lave plus l'âme que le corps.

01/04/2010

Parce que, malgré tout...

... il y a des moments où le ciel est joli, et pas seulement lui...

http://laballadedelisa.canalblog.com/

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16/03/2010

Le rond-point

Ca me tombe dessus régulièrement. De plus en plus régulièrement. C'est même un nouvel état, au milieu duquel, parfois, survient une accalmie.

La vie est de plus en plus difficile à vivre. Le quotidien est une épreuve, une bataille. Que je perds de plus en plus souvent, de plus en plus longtemps.

Trop de difficultés à surmonter et plus d'envie, plus d'énergie. L'impression d'être à un rond-point d'où plus aucune route ne part.

C'est un mal être diffus, permanent, qui ne se remarque pas forcément. Je suis mal, je vis mal, je peine à longueur de temps pour surmonter les heures de boulot, les tâches domestiques etc... mais la majeure partie du temps j'y arrive et je vivote : promenades, projet de partir quelques jours, activités au jardin, discussions avec les enfants. Mais c'est sans enthousiasme, c'est au coup par coup. Aucun plaisir à vivre derrière, aucune motivation, aucun espoir. Vivre est devenu comme un boulot qu'on n'aime pas et qu'on se sent encore obligé d'accomplir, auquel on se rend à reculons et que l'on fait sans coeur et sans conscience...

J'ai connu des périodes de dépression, celles qui vous empêchent de vous lever le matin, qui vous font pleurer à longueur de temps, dont on peut espérer un répit après quelques mois de traitement choc. Là, c'est différent, plus sournois, mais aussi plus durable. C'est un mal qui fait partie intégrante de moi, qui fait que même lorsque je suis dans une bonne journée, les gens ne m'intéressent pas, l'extérieur me fait peur, la société me désespère. Seule ma maison, mon jardin, et Internet, qui reste une fenêtre utile et nécessaire ouverte vers le reste du monde  trouvent grâce à mes yeux ; c'est ma bulle et j'aimerais m'y enfermer pour toujours et ne plus être obligée de me confronter à un extérieur dans lequel je ne me reconnais pas, qui ne me plait pas, ne m'attire pas, me dégoûte et m'épuise moralement.

Alors parfois, quand les soucis et questions s'accumulent (et en ce moment je suis servie) je craque. Sous forme de crise de larmes, comme hier soir, lorsque je suis trop épuisée, que l'accumulation de la fatigue morale est trop importante.

Ces moments-là sont terribles, je me noie, je voudrais que tout se termine.

Et en toile de fond, la prémonition, l'intuition, la quasi-certitude, précise. Celle qui me suit depuis plus de deux décennies. Celle qui ne se transforme en peur panique que parce que mes enfants ont encore besoin de moi.

05/01/2010

Il parait que j'ai un an de plus aujourd'hui

 

Naïvement, une fois les "fêtes" passées, je pensais que tout allait aller mieux, aller bien.

Aujourd'hui, constatant qu'il n'en est rien, je me fais violence en décidant qu'au moins aujourd'hui, pour ceux qui ont mis un point d'honneur à me souhaiter mon année supplémentaire, pour celui qui m'invite à diner au restau ce soir, j'allais "faire des efforts", "prendre sur moi".

Qui sait, peut-être que cela durera au-delà de ce jour...

Mais il y a tant de questions, tant de craintes aussi...

Comment les balayer ? Comment les affronter et les transformer ? Comment y répondre ?

Quelles solutions y apporter... ?

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03/01/2010

Tourner la page sur 2009

Le dernier jour de l'année a quand même failli mal se terminer.

Rendus vulnérables par cette période de fêtes que l'on n'aime pas, par la nécéssité qui fut la sienne de composer pour la première fois avec les aléas de la séparation, après des dizaines d'années de traditions -comme celle de faire, ou en l'occurence de ne plus faire, le réveillon de Noël avec et chez son plus jeune fils, en présence de la femme qu'il vient de quitter-, nous n'étions déjà pas en très grande forme ce soir-là, d'autant que nos journées de boulot se sont terminées tard.

Son ex qui joue les agents secrets en filature l'a passablement agaçé et m'a démoralisée, moi, mais la belle-mère remporte le pompon.

Moi, je savais déjà que les gens de la campagne profonde -à laquelle je suis pourtant attachée d'une certaine manière, car elle permet un isolement qui me convient bien- sont des rustres dont la plupart est née et a vécu dans le même village sans jamais le quitter à part pour un voyage organisé d'une journée au Pas-de-la-Case ou le quine du village voisin.

Ma "nouvelle" belle-mère en est une, de rustre. Et fruste. Et encore je ne suis pas sûre qu'elle soit déjà allée jusqu'en Andorre, tout au plus jusqu'au chef-lieu de canton, faire ses courses.

Mais bon... l'âge, une autre éducation, une vie de labeur etc etc... Un autre monde ! J'y suis pourtant née et y ai vécu, à la campagne, et je ne suis pas issue d'un milieu cultivé et socialement favorisé. Enfin quand même, là, y'a des limites aux mauvaises manières et au manque de respect.

Pour dire, je suis partie brusquement sans même dire au revoir, eh bien ça ne l'a pas marquée. Sans doute que c'est comme ça qu'on vit dans son trou, au mépris de la plus élémentaire politesse.

2009 a marqué un tournant dans ma vie, dont un très important : ne plus me sentir obligée de voir les gens quand je n'en ai pas envie, ne plus entretenir de relation, même avec ma famille, si l'unique raison est "parce qu'il le faut".

Cette dernière soirée de l'année fut une salutaire piqûre de rappel.

Je ne suis pas prête de remettre les pieds chez elle.

 

 

Pour une première...

... je ne suis pas trop mécontente du résultat !

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30/12/2009

CODEX ALIMENTARIUS II - Si l'article précédent vous a donné envie de savoir...

 

CODEX ALIMENTARIUS
... l'éradication de la médecine traditionnelle et naturelle (l'article qui vous explique tous)

Aux sources du Codex Alimentarius, l’histoire inconnue de la naissance du Trust Mondial de la Pharmaco-chimie.

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Origines de la pharmaco-chimie

Aux environs de 1860 «Old Bill» Rockefeller, marchand forain de spécialité pharmaceutique, vendait des flacons de pétrole brut aux paysans naïfs, leur faisant croire que c’était un traitement contre le cancer. Il appelait son pétrole brut en flacon Nujol (New Oil, nouvelle huile). L’affaire était prospère, il achetait une fiole de pétrole brut de 30 grammes à la Standard Oil pour 21 cents et la revendait 2,00 dollars. Très peu cultivé, peu scrupuleux, sans connaissance ou formation médicale, avec quelques notions de comptabilité et une avidité féroce, il sut s’imposer. Le Nujol fut baptisé «cure contre la constipation» et fut largement commercialisé.
Cependant des médecins découvrirent que le Nujol était nocif et provoquait des maladies graves, éliminant les vitamines liposolubles du corps. La Standard Oil lutta contre la chute des ventes en ajoutant du carotène au pétrole brut pour parer à toute carence. Le Sénateur Royal S. Coperland de New York était payé 75 000 dollars par an pour promouvoir le Nujol.
L’Empire Rockefeller s’est construit grâce à cette formidable supercherie qui consiste à faire ingérer un dérivé de pétrole brut enrichi en carotène, aux populations. C’est ainsi que les fondations de l’industrie pharmaco-chimique furent posées. Nous sommes bien loin des fondements des médecines chinoise, tibétaine, védique ou perse.
Le succès commercial du Nujol permit de diversifier la production pharmaco-chimique et d’atteindre des sommets en terme de bénéfices. En 1948, le chiffre d’affaire annuel de la Rockefeller s’élevait à 10 milliards de dollars. Le médicament Nujol existe toujours sous forme d’huile de paraffine pure, classé comme laxatif doux, il est recommandé pour la constipation chronique rebelle aux thérapeutiques hygiéno-diététiques habituelles. Il est fabriqué par le laboratoire Fumouze.

Rockefeller et IG Farben

Le Trust de la pharmaco-chimie tel que nous le connaissons fut conçu par une association de la Rockefeller avec l’IG Farben de l’Allemagne nazie. La Standard Oil détenue alors par John D. Rockefeller prit une participation de 15% dans ce nouveau trust germano-américain en 1939. L’industrie IG Farben en Allemagne ne fut pas bombardée pour préserver les intérêts de la Rockefeller. Dès 1932, l’industrie pharmaco-chimique IG Farben finança Adolf Hitler, à hauteur de 400 000 Deutsch Mark, sans ce soutien selon le tribunal de Nuremberg «la deuxième guerre mondiale n’aurait pas pu avoir lieu...»
En 1941, IG Farben établît la plus grande industrie chimique du monde à Auschwitz, tirant profit de la main d’oeuvre du camp de concentration fabricant le gaz ZyklonB. Au procès de Nuremberg, 24 responsables de la IG Farben ont été déclarés coupables de génocide, d’esclavage, de pillages et d’autres crimes. Le Tribunal de Nuremberg avait alors scindé la IG Farben en BASF, BAYER et HOECHST. Tous ces anciens responsables furent cependant libérés après leur condamnation en 1952 avec l’aide de Nelson Rockefeller leur ancien partenaire commercial. Il était alors Ministre des Affaires Etrangères des USA. Une fois libérés, les dirigeants d’IG Farben infiltrèrent les plus hautes fonctions de l’économie allemande. Jusque dans les années 70 les PDG des sociétés BASF, BAYER, et HOECHST étaient des anciens membres du parti nazi. Ils financèrent à partir de 1959 le jeune Helmut Kohl. Avec le support politique de ce dernier les trois filiales issues de l’IG Farben sont actuellement 20 fois plus grande que la maison mère initiale de 1941. L’organisation nazie de mondialisation associée à Rockefeller est une réussite totale, depuis longtemps la planète fut quadrillée, organisée et gérée pour assurée une expansion industrielle mondiale de la pharmaco-chimie.

IG Farben et le Codex
La «tradition» du cartel de IG Farben s’est poursuivie sous un nouveau nom : Association de l’Industrie Chimique. En 1955, l’industrie chimique pharmaceutique mondiale s’est regroupée sous les auspices de la Chambre de Commerce Internationale des Nations Unies et du gouvernement allemand. Leurs efforts communs furent camouflés sous le nom de code CODEX ALIMENTARIUS. Un grand nombre de partis politiques européens dits de droite et de gauche furent financés par cette industrie pour assurer des législations favorables à l’industrie pharmaceutique.

Objectifs du Codex
Le CODEX ALIMENTARIUS entend mettre hors la loi toute information alternative de santé en rapport avec les vitamines, les thérapies naturelles, les compléments alimentaires et tout ce qui constitue de près ou de loin un concurrent potentiel. L’état d’esprit qui préside à la mondialisation pharmaco-chimique explique en grande partie la destruction systématique de tous les novateurs scientifiques indépendants depuis 50 ans. Cette industrie emploie tous les moyens pour garder ses parts de marché en matière de cancer, sida, maladies cardio-vasculaires, etc... Nous sommes en mesure depuis des décennies de soigner et de guérir dans bien des cas toutes ces maladies, mais de puissants procédés de désinformation sont en place pour cacher ces vérités au grand public.
La mise hors la loi de toute information sur les médecines alternatives bloquera l’éradication de certaines maladies assurant toujours plus de profits à cette industrie mondiale qui ne traite que les symptômes sans s’attaquer aux causes. Le Docteur Rath, dénonce cette situation en ces termes : « La vraie nature de l’industrie pharmaceutique (mondiale) est de gagner de l’argent avec les maladies chroniques, et non point de s’occuper de la prévention ou de l’éradication des maladies... L’industrie pharmaceutique a un intérêt financier direct à ce que les maladies perdurent afin d’assurer la croissance du marché des médicaments. C’est pour cela que les médicaments sont conçus pour soulager les symptômes et NON pour traiter les causes des maladies... Les trusts pharmaceutiques sont responsables d’un génocide disséminé permanent, tuant des millions de personnes...»

Le Codex mis en accusation

Une légion de lobbyistes pharmaceutiques est employée pour influencer les législateurs, pour contrôler les organismes de réglementation, pour manipuler la recherche médicale et l’éducation (dons du Trust de la pharmacie aux Universités en 1961, Harvard 8 millions de dollars, Yale 8 millions de dollars, John Hopkins 10 millions de dollars, Stanford 1 million de dollars, Université Colombia de New York 1,7 million de dollars, etc… °
L’information des médecins est intégralement financée par ces trusts qui cachent soigneusement un grand nombre d’effets secondaires dangereux, voire mortels en les reniant publiquement. Après avoir établi la genèse de ces crimes en col blanc et prouvé la responsabilité des industries pharmaceutiques concernant la mise en place d’une politique mondiale de génocide disséminé, le Docteur Matthias Rath a remis un acte d’accusation pour crime contre l’humanité à la Cour Internationale de Justice de la Haye le 14 Juin 2003.

438 Millions de pétitions au Parlement Européen
Le 13 mars 2002 nos euro-députés adoptèrent des lois en faveur de l’industrie pharmaceutique, fixées par des dispositions du Codex Alimentarius visant à élaborer une réglementation coercitive pour toutes les thérapies naturelles et suppléments alimentaires. Une manière détournée de détruire des concurrents pour prendre des parts de marché, car la santé se vend et s’achète.
Une fronde citoyenne de 438 millions de pétitions inonda pourtant les messageries des euro-députés à tel point, que les communications internes en furent bloquées. Malgré près d’un demi milliard de pétitions, les directives du Codex Alimentarius furent adoptées. Ce vote fut un véritable déni de démocratie augurant de futures difficultés pour la construction de l’Europe.

Application des directives du Codex Alimentarius
A partir de juillet 2005 les directives du Codex Alimentarius nommées Directive Européenne sur les Suppléments Alimentaires doivent être appliquées sous peine de sanctions financières. En quoi consistent-elles?
1°) Il s’agit de supprimer tout supplément alimentaire naturel. Tous seront remplacés par 28 produits de synthèse pharmaceutique à bas dosage (car toxique) et seront uniquement disponibles en pharmacie sous prescription médicale.
2°) Les médecines naturelles telles que l’acuponcture, la médecine énergétique, ayurvédique, tibétaine etc, se verront progressivement interdites.
3°) L’agriculture et l’alimentation animale se verront réglementées selon les normes du complexe pharmaco-chimique, interdisant du même coup l’agriculture dite bio-dynamique.
4°) L’alimentation humaine certifiée légale devra être irradiée ( irradiée au Cobalt)
Le Codex Alimentarius contrôlera l’accès aux acides aminés essentiels, les huiles de poisson, les vitamines et les minéraux. L’élargissement des contrôles opérera progressivement mettant à mal toutes les médecines alternatives, ancestrales ou naturelles.

L’heure de la solidarité
Le non massif à la constitution européenne est aussi un non au Codex Alimentarius, organe de propagande du complexe pharmaco-chimique qui vise le monopole mondial le plus despotique que nous n’ayons jamais connu. Ne pas prendre en compte l’opinion de centaines de millions de citoyens est une très grave inconséquence de la part de nos hommes politiques. Des centaines de millions de citoyens à travers le monde n’entendent pas laisser des médecines naturelles millénaires être interdites pour les parts de marché de la pseudo-science pharmaco-chimique.

Dangers de la pharmaco-chimie
Tous les ans, 800 000 personnes meurent en Amérique du Nord sur prescriptions médicales allopathiques. La pharmaco-chimie tue beaucoup plus qu’elle ne soigne. Un rapport de l’ONU affirme d’ailleurs que sur 205 000 médicaments de ces industries seuls 26 sont indispensables. Parmi ces 26, seulement 9 devraient bénéficier d’une priorité absolue. Si l’on a recours aux médecines chinoise, perse et indienne ces 9 composés chimiques ne sont de presque aucune utilité. Autant dire que sans pharmaco-chimie le monde se porterait beaucoup mieux.

Résistance Internationale au Codex Alimentarius
-L’Afrique du Sud a affirmé qu’elle ne se conformerait pas aux directives du Codex Alimentarius. Le Ministre de la Santé Manto Tshabalala-Msimang a déclaré que son pays est en désaccord avec cette dichotomie entre médecine naturelle et médecine allopathique. Selon ses conclusions, ces dispositions visent à faire de l’argent à partir de remèdes brevetés et ainsi à discréditer l’usage de produits naturels.
-L’Inde ne se conformera pas aux directives du Codex Alimentarius car il a fait la promotion de formules pour bébés contenant des ingrédients chimiques causant une inflammation destructrice du cerveau chez les bébés sensibles. Le délégué indien chargé de plaider l’affaire auprès du Codex a été ignoré et lorsqu’il insista pour un débat, il fut expulsé de la chambre.
-L’association des médecins et des chirurgiens américains a exprimé son opposition au Codex afin d’avoir recours à des remèdes naturels.
-Au Royaume Unis, les médecins exerçant des médecines naturelles, supportés par des membres de la Chambre des Lords se sont fermement opposés à la politique pro-Codex de Tony Blair. Ce dernier est taxé d’hypocrisie puisqu’il a été révélé publiquement qu’il utilise pour sa famille des remèdes naturels, des compléments alimentaires et l’homéopathie. Tony Blair sera Président de l’Union Européenne précisément à partir du 1er juillet 2005, jour d’application des directives du Codex.

Deux idéologies opposées
Nous assistons à un bras de fer entre deux conceptions du monde. D’une part l’idéologie Rockefeller dont l’unique objectif est de vendre sans scrupule, d’asseoir une hégémonie et un pouvoir mondial. Breveter le vivant, tout refaire en molécules synthétiques, nier toute médecine autre que la pharmaco-chimie, c’est l’idée de progrès affiché par tous les Trusts. Cette politique n’a rien de démocratique et vise à modeler les masses à son gré en fonction de ses besoins (fondation, éducation, fausses normes scientifiques, propagande, destruction des médecines ancestrales et naturelles). Le Codex Alimentarius croit pouvoir nier l’opinion des peuples car il pense pouvoir modeler les masses à son gré. Le Codex pense pour vous, agit pour vous et vous protège de vous-même selon des normes qui causeront votre perte.
D’autre part, il existe les vrais biologistes, les authentiques médecins, les vrais thérapeutes ou chercheurs souvent violentés par l’arrogance du Cartel pharmaco-chimique. Ils ont établi le concept de bio-individualité fondée sur la liberté du choix thérapeutique des patients. Cette conception suscite chez le patient l’esprit de recherche, offre des alternatives dans la manière de se soigner. Cette approche s’adapte au patient plutôt que d’imposer un protocole thérapeutique de masse non individualisé. La maladie a une connotation spécifique dans la vie d’un individu, ne pas en tenir compte c’est ramener l’homme au rang de machine physico-chimique. Or l’homme est beaucoup plus que cela…
Au delà de toutes ces considérations, nous sommes en face de deux conceptions de l’homme, d’un côté l’homme robot, rouage au service d’un système, et l’homme holistique reflet microcosmique de l’univers entier, éternel chaman.
Gandhi disait à propos des occidentaux : «l’homme blanc ne vit pas, il fonctionne». Aujourd’hui le choix nous est donné de vivre au lieu de fonctionner…

Frédéric Morin

CODEX ALIMENTARIUS

 

 

Codex Alimentarius - La directive qui vas tuer nos aliments.

Une nouvelle directive de l’Union Européenne doit être mise en place au 31 décembre de cette année. Il s’agit d’un “Codex Alimentarius” qui limiterait considérablement les substances autorisées dans le domaine des médecines alternatives et des suppléments alimentaires, si la directive était votée.

Ceci aurait pour effet que pour les remèdes que nous achetons aujourd’hui (Homéopathie, Fleurs de Bach, sels de Schlüssler, minéraux et vitamines) le nombre des substances actives autorisées serait si limité que ces médicaments perdraient leur efficacité. Pire encore ces médicaments pourraient disparaitre du marché parce qu’ils n’auraient pas reçu d’autorisation de vente du fait des nouveaux critères d’autorisation de mise sur le marché extrêmement restrictifs.
Cette information est d’autant plus alarmante que cela signifierait pour nous tous la fin d’une liberté thérapeutique et aussi la fin de tous les métiers qui utilisent ces substances (naturopathes, phytothérapeutes, homéopathes, herboristes ainsi que les laboratoires produisants ces remèdes).

En Grande-Bretagne les “Health Stores” comme “boots” font actuellement campagne dans tout le pays en demandant aux clients de faire pression auprès de leurs députés pour stopper le vote de cette directive. Le sujet est débattu officiellement et publiquement. Malheureusement les médias en France et en Allemagne ont très peu ou pas publié cette information qui nous concerne tous.

Il est à noter d’ailleurs que les pays qui ont pris l’initiative de cette nouvelle directive sont l’Italie, l’Allemagne … et la France. Vous trouverez si après l’accès (en français) du site anglais de “Consumers for Health choice” qui a mis en place une pétition européenne.


Si vous souhaitez signer la pétition contre cette directive :

 

http://www.consumersforhealthchoice.com/index.php?option=...

28/12/2009

Noël est passé, mais je cogite toujours

Il y a plusieurs degrés dans la connerie des cadeaux de Noël.

Quand on tient à en faire un à quelqu'un, le moins pire consiste à réfléchir à ce qu'aimerait la personne et à lui en faire la surprise.

Le moyen degré, c'est de lui demander ce qu'elle veut et de le lui offrir. Oh, quelle surprise, merci bcp !! (oui, je sais, d'aucuns diront qu'ainsi on est sûrs de ne pas se tromper. Moi je réponds : pffff... !)

Le degré suprême, c'est ça :

Chéri m'a raconté que le matin de Noël son petit-fils est venu lui dire "Papy, tu passeras à la maison après, il y a un cadeau pour toi !"

Moi : "Ah, tu as eu un cadeau, aussi... :-)"

Lui : "Oui, oh, ben une boite de chocolats, comme tous les ans".

COMME TOUS LES ANS.

Comme tous les ans la même chose. Il le savait à l'avance. Ca fait plus de 10 ans que c'est ainsi.

Ca rime à quoi ? Ca sert à quoi ?

C'est juste ridicule.

Un PS à "la roue tourne"

Malgré un parcours sentimental très chaotique (qui me faisait dire il y a encore 2 ans que j'étais trop difficile, trop exigeante, trop sauvage et qu'il fallait sans doute que je me résolve à rester seule) la transition se fait en douceur, sans doute parce que je ne suis plus seule, que je suis plus stable que je n'aurais jamais pensé pouvoir l'être, que l'avenir semble s'annoncer moins solitaire (j'aime la solitude, pourtant, mais être aimée, ce n'est pas un luxe).


Ceci dit, je ne suis pas dans l'optique "vivre avec quelqu'un" pour compenser ce qui se profile et qui est inéluctable.

D'ailleurs je ne le supporterais pas 7/7.

Pas encore... peut-être un jour, peut-être jamais.

Mais je ne rejette plus l'idée, elle fait son chemin en même temps que notre relation, tout doucement, en même temps que sa présence me devient indispensable.

27/12/2009

Et sinon...

Cet après-midi, malgré ma petite forme et mon manque d'envies, Chéri a réussi à me convaincre de sortir.

Evidemment, ça m'a fait du bien. J'avais pourtant envie de respirer de l'air frais mais pas le courage de faire de la marche. Fatigue inexpliquée sinon par des nuits mauvaises que je n'explique pas non plus...

Une ballade dans les bois, départ au fond du jardin...

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(Bon, aujourd'hui il n'y avait plus de neige, la photo a été prise la semaine dernière...)

 ... et quelques découvertes bien agréables en quittant les sentiers battus... un kilo de pied-de-mouton, fin décembre, c'est pas mal...

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La roue tourne

 

C'est un lieu commun de dire que la roue tourne.

Tout le monde s'en apperçoit chaque jour, ou en tous les cas à certaines dates, certains évènements, notamment son propre anniversaire et celui de ses enfants.

Ce soir, je songe que ceux que j'appelle "mes Grands" mènent à présent leur vie de leur côté, malgré qu'ils soient toujours domiciliés ici, de par leur âge et leurs études. Ils ne sont pas encore "partis" -pour l'un ce n'est pas faute d'envie, plutôt faute de moyens- mais ils gèrent désormais leur emploi du temps sans avoir besoin de demander la permission de sortir, de partir plusieurs jours. Ils ne demandent plus, ils disent. Ma fille est partie hier soir, devait rentrer demain. Ce soir j'ai reçu un texto : "je rentre mardi". Soit. Cela ne me chagrine pas, je dresse un constat.

A celui-ci s'ajoute quelques réflexions qui me sont venues ces derniers jours.

J'ai compris pourquoi le "Petit dernier" le reste au delà du raisonnable, pourquoi il est couvé.

Je commence à comprendre également comment on peut en venir à se comporter avec son animal domestique comme si c'était son propre enfant.

Ce ne sont pas des constats réjouissants. Mais pas non plus des sujets de déprime. Je me sens plutôt curieuse et attentive à l'évolution.

Je suis contente d'être consciente de cet état de fait et des dérives possibles, et j'espère que cela me préservera du gâtisme et reculera un peu la sénilité... ;-)

 

26/12/2009

Bon, ben ça c'est fait

 

 

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Le plus dur est passé, même si au regard de la photo, ce ne fut pas franchement désagréable !!

Je l'avais écrit : une bonne bouffe avec mes enfants et mon chéri, point. Bon, quelques cadeaux pour eux aussi. Mais seulement eux.

Au dernier moment, un échange de texto avec ma mère a fait que les enfants ont passé le jour de Noël chez elle. Impeccable, même si j'avais assumé, sans culpabiliser, ma décision de ne plus désormais faire Noël en famille, je suis contente pour elle. Et pour eux puisqu'ils l'étaient.

Mon p'tit bonhomme a ensuite pris le chemin de chez son papa pour une semaine, et il faut bien dire que ça, c'est moins rigolo à vivre pour moi (je devrais pourtant y être habituée, mais il y a des périodes où j'ai du mal à me séparer de lui...) même si je sais que dès lundi, avec le boulot, je trouverai cela plus pratique et moins stressant qu'il ne soit pas à la maison.

Et hier soir avant de me coucher, j'ai trouvé un mail de ma soeur qui m'annonce que dans 8 mois j'aurai un nouveau petit neveu ou une petite nièce... :-)

 

 

18/12/2009

Après-skis, suite

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Une petite baie de symphorine qui se demande ce qui lui arrive...

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Il vaut mieux être de ce côté de la vitre

 

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Où ai-je rangé les après-ski ?

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- Les toutes premières photos, faites ce matin à 6h -

Brrr... J'aime pas la neige, surtout quand elle bouleverse tous les plans.

Pour le Petit aujourd'hui c'était le Noël de l'école : repas, Père Noël et son cadeau et spectacle ce soir. On est coincés sur nos hauteurs, et à mon avis on est pas les seuls et peut-être bien que la maitresse non plus ne prendra pas la route.

Pas de transports scolaires, les Grands sont donc en vacances depuis hier soir, l'internat a fermé, il a fallu récupérer les enfants.

Ma fille ne devait rentrer à la maison que lundi, trois soirées de prévues, donc trois soirées compromises ; hier soir elle faisait bonne figure, mais ce matin quand elle va se lever, ce ne sera sans doute pas la même chose vu ce qu'il est tombé pendant la nuit. Son copain a t'il seulement pu regagner la Dordogne hier soir ? Sinon quand ?

Bouh... j'aime pas j'aime pas j'aime pas les imprévus de ce type.

 

 

15/12/2009

Prime de Noël ou 13ème mois

Ma collègue bénéficie d'une prime en fin d'année, votée par délibération du Conseil Municipal. Elle compense les rab qu'elle fait parfois le midi au long de l'année.

Ma collègue travaille beaucoup, je veux dire intensément et est très compétente. On ne parle quand même là que de secrétariat de Mairie, hein.

Ma collègue est employée 15 h par semaine. Ce mois-ci, ma collègue a un bulletin de salaire qui affiche un net à payer de pratiquement 1 800 €. Et elle travaille 20 h par semaine dans une autre collectivité où elle perçoit, sans aucun doute, la même prime, calculée au prorata des heures.

Je n'ai pas son expérience, je n'ai pas ses compétences et je ne fais que 6h par semaine ici.

Les années précédentes, elle m'ajoutait quelques heures sur ce dernier bulletin de l'année. Cette année, par exemple, j'ai fait 38 heures en décembre, l'an dernier elle aurait arrondi à 50 h. Peut-être pour se donner bonne conscience.

Cette année je n'y ai même pas eu droit. Peut-être qu'elle a oublié, peut-être que je n'ai pas bien travaillé.

J'ai un peu les boules, quand même.

De quoi ? de sa paie ? de la mienne ? peut-être du décalage ?

10/12/2009

Lever du jour

 

Ce matin, dans mon jardin, en Périgord.

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Mes Peluches ont 3 mois et demi

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Ma crêche !! :-P
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La même, au repos...
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Non, il n'est pas mort, juste devant le radiateur... hummmm...

SDF, Chômeurs, Précaires : Catégories Classées “Non Prioritaires”

http://u.nu/4mq64

AgoraVox France 

 

Dans quelques semaines, et peut-être, va savoir, celle qui se radine, David Pujadas (ou tout autre personnage-tronc du 20 heures), mine de circonstance, ton compassé, nous parlera non pas des "pauvres", pas plus que des SDF (ou vite fait), mais des plus démunis.

 

C’est mignon, non, ce terme-là : les plus démunis ?
C’est abstrait. Presque poétique. Bref, c’est de la littérature (à la noix) de journaliste. Or, dans la réalité, celle des ponts et des bancs verrouillés, cadenassés, c’est une autre histoire, celle qu’on enseignera jamais en Terminale S pas plus qu’en Seconde L. Le mot “pauvre” n’est même plus une option, il est banni de notre vocabulaire. Celui du monde occidental. A ce point, que dans les JT, la presse et autres médias dits d’informations, quand on évoque l’Afrique, par exemple, elle est (re)qualifiée de continent “émergent”. Or donc, si je suis cette logique, que je la pousse jusqu’à son extrême absurdité, alors j’en viendrais à conclure que, au fond, les plus démunis ne seraient ni plus, ni moins, que des êtres “émergents”. Ah miracle de la rhétorique ! Ou comment, moins par synonymie que par terminologie issue du langage publicitaire, on en arrive à éradiquer la pauvreté. A la nier, surtout. Et si d’aucuns venaient à prétendre que traiter les pauvres de plus démunis n’étaient que pure délicatesse ou marque de tendresse, je les renvoie derechef au père Ferré qui dans Préface assénait :

On ne prend les mots qu’avec des gants : à "menstruel" on préfère "périodique", et l’on va répétant qu’il est des termes médicaux qui ne doivent pas sortir des laboratoires ou du Codex. Le snobisme scolaire qui consiste, en poésie, à n’employer que certains mots déterminés, à la priver de certains autres, qu’ils soient techniques, médicaux, populaires ou argotiques, me fait penser au prestige du rince-doigts et du baisemain. Ce n’est pas le rince-doigts qui fait les mains propres ni le baisemain qui fait la tendresse !”.

Oui, Ferré parle là de poésie, mais ne l’ai-je pas dit en ouverture, parler de plus démunis, c’est quoi, sinon une abstraction, de la mauvaise littérature, de la poésie dégueulasse, dégueulasse tant elle est mal placée et mal venue, qu’elle balaie la réalité et ceux qui la souffrent.

Dans quelques semaines, disais-je, et va savoir, peut-être la prochaine, on nous parlera au JT, celui de 20 heures, de Bernard. Un SDF, un plus démuni. On le présentera comme étant la première victime d’une vague de froid. Une vague de froid, “sans précédent”, car, tu l’auras noté, aujourd’hui, dans la bouche des journalistes, tout évènement est forcément “sans précédent’. Encore faut-il, bien entendu, que le froid survienne, sinon l’on ne nous parlera pas de Bernard. Pas de froid, pas de Bernard ! C’est comme ça ! C’est ce qu’on appelle la hiérarchie de l’information. Celle qui relègue, sur le service public, les nouveaux et terrifiants chiffres du chômage à ... 20h25 ! Une manifestation de policiers (phénomène très rare) et toujours sur le service public, à une image et trois mots. Ça peut paraître bizarre, mais c’est ainsi, à croire qu’il n’y a rien de plus important que cette future maman classée prioritaire pour le vaccin contre la grippe A, rien de plus important que de savoir qu’elle aura poireauté trois heures avant de se faire piquer dans un centre interdit aux médecins généralistes. Rien de plus important, également, que le premier chat de France touché par le H1N1 ! Bien plus, en tous les cas, que les chiffres croissants du chômage ou la mort d’un plus démuni. Qui l’est déjà.
Car oui, il est mort Bernard. Comme 319 de ses congénères depuis le début de l’année 2009. C’est une information communiquée ce lundi 7 décembre par le collectif des Morts de la rue. Relayée par France Info et quelques sites de presse en ligne (Le Parisien, l’Alsace, Le Progrès, Le Télégramme ..) trop souvent par le biais d’une dépêche laconique. Or, 320 morts en moins d’un an, ce n’est pas rien. Si j’osais, je dirais que ça fait froid dans le dos. Mais apparemment pas dans celui des rédacteurs des JT. Ni dans celui de la presse à grand tirage. Non, ce n’est pas une info prioritaire, attendons que viennent les premiers frimas, car c’est bien là, non, que l’on traite des plus démunis. Le faire ailleurs, c’est hors-sujet ou hors-champ. On va tout de même pas en faire la Une, pas avant l’heure, celle du marronnier.
320 morts dans la rue, et rien !
Il serait obscène, bien sûr, de les comparer aux 118 de la grippe A (chiffres du vendredi 4 décembre) la question n’est pas là. Comme il serait déplacé, sans doute, de rappeler une parole pré-présidentielle, celle qui promettait à qui voulait le croire, "que d’ici à deux ans" (donc maintenant), "plus personne" ne serait "obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid". Simplement, je constate que le chômage, la précarité, la pauvreté, ne sont pas des priorités. Ni pour les journalistes, ni pour les politiques. Ces sujets sont évacués. Ou traités vite fait, donc maltraités. Pourquoi ? Telle est la question. Car, il doit bien y avoir une raison. Non ?
Formulée plus abruptement, la question pourrait être la suivante : pourquoi exclure de l’information, ceux qui sont déjà exclus, d’une certaine façon, de toute vie sociale ?

Quoi qu’il en soit, la semaine prochaine, ou celles qui ne manqueront pas de venir, quand l’homme-tronc revêtira son habit de chien battu pour nous annoncer la mort de Bernard, première victime du froid, nous pourrons lui demander pourquoi ne l’a-t-il pas annoncé avant ? Pourquoi ne nous aura-t-il pas informés des 320 décès “sans précédent” dans notre pays ? Au nom de quelle déontologie, de quelle sacro-sainte hiérarchie ?

Pour finir, et puisqu’il s’agit de priorités et de personnes prioritaires, voyant ces queues longues et frileuses de femmes enceintes attendant de se faire vacciner contre le H1N1, je me demandais si, dans sa grande mansuétude, madame Bachelot et son orchestre avaient jugé "bon" de classer prioritaires pour ledit vaccin les fameux plus démunis, ceux de la rue, à priori les plus exposés ; je me demandais, oui, s’ils y avaient pensé … Ou, si définitivement, ils n’étaient, comme les chômeurs et autres précaires, les “gens de la rue” classés : non prioritaires …

Philippe Sage

06/12/2009

Moi, j'aime pas Noël

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Mais bon, tant qu'il y a des enfants à la maison, il y a des incontournables...
Un sapin, un cadeau pour le petit, et un bon petit repas, même si ça, c'est pas un effort !! ;-)
Mon aversion pour Noël ne vient pas seulement de ce que l'on peut lire dans le texte précédemment publié, même si je m'y identifie de plus en plus fort.
D'ailleurs, cette année est particulière et va marquer un tournant.
Après le Noël 2008, j'ai dit "plus jamais ça". Mais je ne pensais pas que ça se serait ancré si profondément en moi.
C'était sans compter sur le craquage du début d'année, après le 1er de l'an et mon anniversaire. De grosses gouttes d'eau qui ont fait déborder un vase déjà plein depuis des années.
Aujourd'hui j'assume enfin et ça fait du bien. Je sais que je dirai non aux éventuelles invitations (j'ose encore espérer qu'il n'y en aura pas) et que j'en ai fini avec la culpabilité, même si c'est sans doute le plus difficile à se débarasser... même si c'est ce qui m'a gâché 2 décennies d'existance.
Tant de formatage depuis le plus jeune âge... Faire comme tout le monde à la même date, faire plaisir, ne pas vouloir blesser, rendre la pareille etc...
Mais c'est ter-mi-né.
Du coup, je n'appréhende plus cette soirée ici, avec mon Chéri et mes Enfants. Une bonne bouffe au menu de laquelle je songe déjà.
Ma soeur n'a pas du tout apprécié le texte sur le boycott de Noël, et c'est rien de le dire. Je l'ai envoyé par mail à mes contacts, en plus d'un partage sur FB, comme je fais lorsqu'une cause ou un sujet me parle.
Elle a réagi de manière très virulente et je la pense fâchée car je lui ai répondu et je n'ai pas eu d'autres nouvelles en retour. Je la crois surtout blessée car je suis certaine (mais je n'y avais pas songé avant l'envoi) qu'elle est en pleine confection de cartes de voeux, de décors, calendriers de l'avent, d'achats de cadeaux, bref comme bcp de gens sauf qu'elle peut passer des journées à ces bricolages manuels dont nous devions être avec d'autres les destinataires. Je pense que cela lui a foutu un coup au moral, parce qu'elle est persuadée de bien faire, que ça lui fait plaisir, qu'elle aime cette fête et ce d'autant plus qu'elle est à 5 000 km de sa famille et que c'est toujours un peu difficile. MAIS BON, je n'ai pas envoyé ce texte par provocation, je ne la visais pas, et je ne veux pas me sentir responsable des effets produits par mes convictions, d'autant plus qu'elle a toujours su que je n'aimais pas Noël, ce qui ne l'a jamais empêchée de faire "comme ci" et de continuer à enfoncer le clou, toujours pensant bien faire, alors... comme je l'ai écrit plus haut, j'assume.
Ce texte n'est pas de moi ; si je l'avais écrit il n'aurait sans doute pas été aussi "extrême" sur le fond et même sur la forme, mais globalement, j'adhère. C'est ce que je lui ai écrit. Et j'aurais dû ajouter que mon opinion et mon ressentis sont tout aussi respectables et que j'ai tout à fait le droit de les exprimer. Mais je me suis contentée d'expliquer de manière tout à fait dépassionnée ma position.
Coïncidence, j'ai trouvé sa réponse après une journée en ville (ophtalmo, opticien, banque, courses... que du bonheur ;-)). J'avais terminé par un tour dans deux magasins de jouets, pour mon P'tit Bonhomme justement. J'en étais ressortie sans rien acheter tellement je me sentais mal au milieu de ces rayons envahis de chariots dégueulant de jouets, les longues files d'attente à la caisse, les gens dont à voir leur tête tu te demandes s'ils sont contents d'être là, tu sens la corvée à plein nez (bon ok "corvée" pas pour tous mais en tous les cas l'obligation d'en passer par là et ça, personne ne peut dire le contraire !). Du coup j'en étais rentrée plus tôt que prévu et j'avais compris qu'une page était bel et bien tournée.

04/12/2009

La Folie de Noël

""Vous savez tous que le magasinage du temps des Fêtes est une activité déplaisante et source de gaspillage, et que les « listes et échanges de cadeaux » de Noël dénaturent le vrai sens du don. Vous savez également que la commercialisation de Noël est une escroquerie qui profite aux fabricants, magasins et grandes entreprises, et qui pousse monsieur-madame-tout-le-monde dans le gouffre de l’endettement. Et vous savez sans doute que cette frénésie de consommation annuelle cause des ravages à notre environnement, les sites d’enfouissement de déchets se remplissant de tous ces matériaux d’emballage inutiles et cadeaux non désirés qui sont jetés à la poubelle.

Pourtant, chaque année, nous cédons à la tentation et allons magasiner. Le bombardement impitoyable des annonces publicitaires exerce une pression constante sur nous. Tout comme le font ces troupeaux de magasiniers qui bêlent à l’unisson et vous traitent de « Grincheux » si vous manquez de vous joindre avec enthousiasme à leur orgie rituelle de consommation. Vos amis et votre famille vous harcèlent avec leurs demandes de cadeaux, les vitrines des magasins vous séduisent avec leurs paquets aux couleurs étincelantes, et tous les hauts-parleurs de la ville font jouer à répétition les mêmes "classiques" de Noël.

Alors que pouvez-vous faire pour résister ? Joignez-vous au Mouvement Anti-Noël ! De plus en plus de gens se joignent au MOUVEMENT ANTI-NOËL pour résister en solidarité à la saison du magasinage. Pour chaque 100 automates qui vous traitent de « Grincheux », il y a quelqu’un QUI RÉSISTE JOYEUSEMENT À NOËL et qui VOUS appuie dans votre choix de NE PAS VOUS LAISSER ACHETER PAR L’HYSTÉRIE DES FÊTES.

Ensemble, nous boycottons la magasinage du temps des Fêtes, les décorations et cartes de Noël, ainsi que toute cette folie qui entoure la fête de Noël. Nous refusons de donner notre appui à l’industrie des Fêtes. Nous démontrons à nos parents et amis que nous les aimons en leur donnant de notre temps et de notre affection plutôt qu’en leur achetant des biens de consommation. Ainsi, nous conservons l’intégrité du don en donnant seulement de manière spontanée et avec notre coeur, plutôt que durant une période spécifique de l’année.

Conseils pour résister à la folie de Noël

Dites poliment mais fermement à vos parents et amis que vous n’achèterez pas de cadeaux de Noël cette année. S’ils vous achalent plus tard, rafraichissez leur mémoire concernant votre position et n’en démordez pas.

Si quelqu’un vous offre un cadeau, informez la personne que vous ne lui achèterez rien en retour. Si elle insiste, acceptez le cadeau et remerciez-la pour sa générosité. Il y a de très fortes chances qu’elle ne vous achètera rien l’an prochain.

Lorsque vous êtes sur le point de céder à la tentation, souvenez vous de la Terre. Imaginez votre achat éventuel qui dépérit dans un site d’enfouissement.

Donnez des cadeaux durant le reste de l’année lorsque vous en avez envie. Vos élans de gentillesse et de générosité pourront servir d’exemple et détruire petit à petit le stéréotype de « Grincheux » que doivent porter ces personnes consciencieuses qui résistent à la folie de Noël. Avant Noël, envoyez à vos parents et amis une carte de Noël leur souhaitant de bons moments et leur expliquant pourquoi vous résistez au consumérisme du temps des Fêtes. Ainsi, vous allez peut-être réduire le nombre de gens qui pensaient que vous les avez oubliés, tout en sensibilisant votre entourage à l’idée de boycotter ""
 
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28/11/2009

Prends moi pour une...

 

... truffe !!

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Y'a pire comme surprise au réveil.

26/11/2009

Tout m'énerve. Et aussi tout me déprime.

 

Bon, ok, je suis particulièrement vulnérable en ce moment. Enfin... je le suis de nouveau, parce que c'est souvent, et que ça dure longtemps.

Vulnérable, c'est le mot qui englobe tout.

Quand je le suis beaucoup-beaucoup, je suis épuisée physiquement et moralement, découragée, hyper-sensible, irritable, tout ce que vous voulez.

Tout me blesse, tout m'atteint, même lorsque ce n'est pas dirigé contre moi ou que je ne suis pas concernée. Alors je fais l'huître, je n'ai envie de voir personne, je fuis le monde qui m'entoure, les gens, je prends du recul. Bref, vous mélangez le tout et vous voilà avec une bonne crise dépressive, c'est le cercle infernal.

Je ne sais pas pourquoi je commence par ça. J'étais juste venue dire que mon frère m'énervait. Même qu'il m'énerve même quand je ne suis pas en crise... D'abord.

Disons que cette semaine ça fait tout d'un seul coup.

C'est simple, quand il m'envoie un texto, avant même de le lire je me dis : "Tiens, il a besoin de passer pour se connecter..." Et évidemment, ça loupe pas, ce n'est pas pour prendre des nouvelles, toute façon il les écoute pas, c'est pour voir sa boite mail, pour faire des recherches etc...

Ca fait deux ou trois fois qu'il fait le coup et que la moutarde monte.

Pourquoi je dis rien ? Je suis chez moi après tout ! Parce qu'il vient quand mes gosses, ses neveux, mais je pourrais dire "ses copains", sont là. Souvent même il voit ça directement avec eux. Ils sont contents de se voir, et c'est avec eux qu'il passe son temps lorsqu'il vient, alors je laisse faire. Mes enfants ont le droit de recevoir à la maison des gens qu'ils apprécient...

Mais un jour je sais que ça sortira.

Un jour, je lui dirai -je ne sais pas encore comment- un truc qui signifiera :

"Ca y est, j'ai fait venir quelqu'un pour les luminaires. Plus besoin d'attendre après toi. Combien de fois es-tu venu à la maison uniquement faire tes petites affaires sur le Net sans avoir jamais plus reparlé du service que je t'avais demandé de me rendre ? Tu viens, tu parles de toi et encore de toi, tu fais ce que tu es venu faire sur l'ordi, et tu repars. Merci encore !"

 

 

 

 

 

 

 

25/11/2009

Mail à leur père

 
Salut,
 
Lorsqu'on s'est retrouvés à l'école il ya deux semaines, tu as demandé à T. s'il avait des idées de cadeaux pour Noël. Ca tombait bien, pour une fois il y en avait une pleine liste et qui plus est des activités manuelles et adaptées à son âge, ce qui était plutôt une bonne surprise de sa part.
Au lieu de piocher dedans, ce même week-end tu lui as fais 3 propositions qui n'avaient rien à voir, plutôt déraisonnables, et pas seulement financièrement.
Je ne pense pas que dans 2 ou 3 ans il aura encore envie de faire des expériences ou des activités d'élevage, alors que tout ce qui est multimédia et appareils techniques sera bien plus d'actualité. C'est dommage.
 
Est-ce que c'est parcequ'on avait établi cette liste lui et moi que tu as décidé qu'il fallait surenchérir ? Besoin de compenser ?
Ou bien toujours ce besoin d'escalade après le quad, la DS etc... ? (même si tu as tjrs comme prétexte que tu as des bons plans financiers ou que vous vous mettez à plusieurs)
Ou encore parce que tu imagines que le fossé ne doit pas être trop grand entre ce que vous faites et ce que font vos amis, donc entre T. et Laura ?
Mes questions ne sont peut-être pas fondées, je le souhaite, mais j'ai du mal à comprendre.
 
Je sais que tu ne m'as pas demandé mon avis sur la question. Je te le donne quand même parce qu'on ne peut pas tjrs parler que de choses agréables et que c'est une question d'éducation importante.
Et l'éducation de 3 enfants, seule, ce n'est pas spécialement une partie de plaisir. Tu n'en vois que le joli côté visible de l'iceberg. Ca rejoint peut-être le besoin de compenser :-( 
(Mais rassures-toi, je t'épargne la psychologie à 2 balles)
 
T. sait ce que j'en pense, mais je lui ai dit que c'était entre toi et lui et que je n'avais pas mon mot à dire, car je ne veux pas qu'il se sente gêné vis à vis de moi en pensant que je désapprouvais votre choix.
Cependant je lui en ai parlé car j'avais envie qu'il entende mon avis -qu'il a très bien compris- parce que ça fait partie de ma façon de fonctionner avec lui, parce que j'essaie de lui apprendre certaines valeurs, entre autres le fait que l'essentiel n'est pas le prix d'un cadeau, et que je veux qu'il ait conscience que je ne peux pas faire autant.
Ca me fout d'ailleurs bien les boules un tel décalage.
Voilà ce que j'avais besoin de te dire sur ce sujet.
 
Vendredi j'ai rendez-vous avec la maitresse après l'école. Tu me diras, comme d'hab, quand tu penses être là.

Bonne fin de semaine,
 
E.

Occupation d'un dimanche d'automne pluvieux

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Et pas une petite occupation...

17/11/2009

Quelle pilule ? (Revu et corrigé. Surtout corrigé)

"Quelle pilule veux-tu prendre ?

Pilule bleue : tu retournes au pays des merveilles "Fausse réalité"

Pillule rouge : Tu regardes la realité en face meme si ça fait mal"

Il parait que c'est dans Matrix (je risque pas de le savoir)

En ce moment je prends la rouge, et ce n'est pas simple à gérer.

Des fois, c'est même tellement douloureux, si difficile, que j'ai envie de me plonger dans un bain de pilules bleues, et de laver mon cerveau avec la télé (on a rien trouvé de mieux pour la lobotomisation). Tout serait tellement plus facile.

05/11/2009

Ici et ailleurs... Bis

Cile, c'est amusant que tu aies écrit précisemment aujourd'hui qu'on ne publie pas la même chose ici que sur FB.

C'est évident, mais justement, depuis cette dernière note que j'ai publiée, je songe parfois à me retourner vers ce blog, attendu que finalement, sur FB, je me lâche moins qu'au début sur ce que je ressens.

Retour à la case départ, donc ! Car ce blog que j'avais délaissé en partie parce que je ne me sentais plus aussi à l'aise pour me confier va peut-être me permettre, du fait qu'il était tombé aux oubliettes depuis, de vider ce dont je ne sais plus trop où me débarasser...

 

29/10/2009

Ici... et ailleurs...

C'est vrai, Heure Bleue, je n'écris plus ici...

Je suis présente sur Facebook, et c'est là que parfois je jette mon humeur, que je réagis aux sujets qui me touchent et que souvent je pousse mes coups de gueule...

J'ai eu du mal à accrocher, au début. Le concept ne me plaisait pas et une fois dedans, je trouvais ça moche, compliqué et sans intérêt. Pourquoi m'être inscrite alors ? Pour avoir des nouvelles d'une jeune fille qui vit à l'autre bout du monde et qui avait abandonné son blog.

Et puis maintenant j'y suis à l'aise et j'avoue que c'est bizarrement ma meilleure source d'information. Par les liens que mes "ami(e)s" affichent sur leur "mur", les groupes d'information qu'ils créent, je m'informe de ce que la presse non-formatée et non-inféodée publie. Ils font ce que je n'ai pas le temps de faire : trier l'information. Avec plusieurs sources, je pioche ainsi en fonction de mes centres d'intérêt et de ce que j'ai le temps de lire.

Sinon, sinon... la vraie vie est compliquée...

Quelques images de quelques beaux moments des derniers mois...

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Week-end à Vassivière... 

 

 

 

 

Port Crozat +á Auphelle et l'ile +á l'arri+¿re plan.jpg
...
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Quadruple naissance il y a déjà 2 mois
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Plus récemment...
9 ans... déjà...

17/06/2009

Histoire sans paroles

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17/04/2009

Promis, j'ausculterai plus mes rides le matin

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Ce soir, au vernissage, ma fille discutait avec une copine et la mère de celle-ci lui a demandé si j'étais bien sa "mère" car elle avait hésité avec "soeur"... J'étais sur le c...

Ma fille a haussé les épaules, blasée : "Ben c'est pas la première fois qu'on me dit que tu pourrais être ma soeur".

Eh ben moi je dis des trucs comme ça, je veux bien en entendre tous les jours.


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08/04/2009

En ce moment c'est vert... c'est beau...

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En ce moment le jardin m'offre un réconfort inestimable en vert et beau.

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07/04/2009

Mes chats

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Je n'ai pas été élevée dans l'amour des animaux. Dans l'amour des autres et des gens non plus d'ailleurs. J'ai fait mon apprentissage toute seule.
Je n'ai jamais voulu d'animal, je pourrais m'en passer. Et puis, à la demande de ma fille, nous avons eu un chaton, puis l'année d'après -le premier n'apportant pas toutes les satisfactions espérées, d'ailleurs après avoir fait ses besoins partout il est parti pour la xième fois et n'est plus revenu- un second. Une seconde plutôt.
La naissance de la première portée a été un moment formidable, mais douloureux puisqu'ils sont morts les uns après les autres, tous les cinq. Aussi, la seconde portée (trois) a été chouchoutée. A tel point que nous ne les avons pas donnés. Ce sont donc quatre matous noirs et blancs qui gravitent autour de nous et j'avoue que j'en suis parfois un peu gaga, en tous les cas ils me font craquer.

Voilà pour l'entrée en matière, l'explication du pourquoi et comment les chats à la maison. Mais l'idée de la note était autre :

"Je regarde très souvent les chats, et tu ne peux pas imaginer comme je les envie.
Ce sont de vrais épicuriens, ils ne se sentent obligés de rien, ne font pas les beaux, ne sont pas dociles, n'attendent rien mais apprécient les caresses.
Libres. Totalement libres tout le temps."

(extrait d'un mail envoyé aujourd'hui à un ami)


Et cela me fait rêver.

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Modification d'un paragraphe de la note précédente

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Plus je m'éloigne de ma famille, plus je prends conscience de l'importance des autres membres du cercle. Mais je ne suis pas sûre qu'il y ait un lien de cause à effet. Je n'ai jamais été proche de ma famille et plus les années passaient, plus je sacrifiais au rituel des visites et des textos, pour me donner bonne conscience, mais sans conviction.

Depuis que j'ai mis une distance brutale et nette, je me sens mieux, même s'il est trèèèès difficile de ne pas culpabiliser. Et dans le même temps, donc, au fur et à mesure que j'avance sur la nationale, je prends la pleine conscience de la valeur de mes amis et du besoin que j'ai d'eux. Je redécouvre aussi un peu celle de Chéri. Mais là, ça reste fugace...
Parfois j'ai du mal à tout vivre seule... faire le jardin et la cuisine pour "personne" n'est pas très motivant...
Parfois il me manque. Ou quelqu'un me manque ?


Pourtant je l'aime, ça, c'est sûr...
... "mais"... pas tout le temps, pas pour tout, pas avec du monde...

Cela fait beaucoup d'exceptions, tout de même.

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Journée rime avec...

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... glander, futilités, se reposer, trainer, surfer... (la liste pourrait être longue)


Je viens de passer (perdre ?) une bonne heure sur Facebook à faire des tests débiles.
J'ai toujours dit que j'accrochais pas à Facebook. Je me suis inscrite pour avoir des nouvelles de la soeur de mes enfants, mais je n'aime pas son utilisation. Et puis, et puis... en ce moment j'ai du temps, alors j'en dépense un petit peu à naviguer de sites en sites, de blogs en blogs, de commentaires en commentaires et, de fil en aiguille, j'ai fini par faire quelques tests pour que mon côté superficiel puisse s'exprimer... :-P

Du temps pour moi.
Ca, c'est un luxe que je redécouvre.
Moi qui n'avais pas eu une semaine de vacances depuis 2 ans, qui rêvais d'une vraie coupure, qui projetais de prendre 10 jours en juillet et une semaine en août et de partir 8 jours en Bretagne chez une amie, je me suis subitement retrouvée avec 6 semaines d'arrêt.
Sensation étrange. Sensations étranges.

C'est amusant, j'ai découvert le commentaire de MJC alors que je venais poster cette note et justement essayer de parler de ce qui se passe en ce moment. Pas simple d'ailleurs, car chaque journée apporte son lot de surprises, de contradictions, de douleurs ou d'heureuses surprises, de moral stable ou au contraire de rechute.

J'ai l'impression, depuis que je suis en arrêt, que je peux enfin penser. C'est comme si avant, en travaillant, j'étais engagée dans une voie à sens unique dont je ne voyais pas le bout. Depuis, elle s'est élargie, le soleil a percé à travers les nuages, elle est devenue route nationale, parfois à plusieurs voies et j'apperçois le carrefour qui se rapproche... Bon, y'a toujours des ornières, ça fait un bail qu'ils ont pas dû la refaire, et puis je suis souvent obligée de freiner, je suis parfois prise dans des embouteillages et dans ces moments-là il me tarde de rentrer à la maison et de ne plus entendre les klaxons.



Plus je m'éloigne de ma famille, plus je prends conscience de l'importance des autres membres du cercle. Mais je ne suis pas sûre qu'il y ait un lien de cause à effet. Je n'ai jamais été proche de ma famille et plus les années passaient, plus je sacrifiais au rituel des visites et des textos, pour me donner bonne conscience, mais sans conviction.
Depuis que j'ai mis une distance brutale et nette, je me sens mieux, même s'il est trèèèès difficile de ne pas culpabiliser. Et dans le même temps, donc, au fur et à mesure que j'avance sur la nationale, je prends la pleine conscience de la valeur de mes amis et du besoin que j'ai d'eux. De celle de Chéri aussi d'ailleurs :-)

Même que je m'interroge sur mon sacro-saint besoin de ne vivre avec personne... est-il envisageable qu'un jour il soit remis en question ?



Aujourd'hui, après une journée de vrai été, il pleut des cordes, le contraste est saisissant, le moral en prend un coup, mais le prétexte est bienvenu pour rester enfermée, cocooner, faire du feu dans la cheminée, profiter de l'ordi libre avant la sortie de l'école...

Je redécouvre le plaisir de l'entretien du jardin, du résultat. Je découvre aussi le plaisir de cuisiner. Y'a encore du boulot à ce niveau-là, mais l'envie est enfin là. Jamais je n'aurais eu envie de consacrer du temps à ces activités si le médecin n'avait pas mis un stop sur ma route.

Comment ferai-je après ? (j'essaie de ne pas penser à l'après... c'est dur...)

"Profiter".
Profiter du moment présent, profiter du temps disponible, profiter de soi...

"En profiter".
En profiter pour réfléchir, pour faire "des choses", pour se mettre à jour, pour avancer, pour projeter...

Pas facile de lâcher prise, de laisser faire le temps. Ce temps est compté, je voudrais tellement que ça bouge, que ça avance.
Ca presse...


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25/02/2009

Aujourd'hui plus qu'hier

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"Plus qu'amis, moins qu'amoureux", c'était sa formule.
"Tendres, mais pas amants", c'est moi qui l'ai complétée.
Jamais ça n'avait été autant vrai que ce week-end.
Jamais ça n'avait été aussi abouti. Intense. Evident.
Comme si on avait trouvé le point d'équilibre.

Et puis le fait qu'il soit venu maintenant m'a fait un bien fou.
J'avais besoin de discuter autant, de tout déballer, d'entendre son avis, son analyse.
Il m'aide beaucoup à traverser ce tunnel.

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05/01/2009

Eh ben voilà, c'est malin

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Je peux plus le dire.

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04/01/2009

Mon âge ?

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La trentaine...




C'est la dernière fois que je peux le dire.

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11/11/2008

18...


Il y a 18 ans aujourd'hui...

(No coment sur le coup de vieux et tout et tout...)

Bon anniversaire Raphaël...



07/11/2008

"Nos enfants nous accuseront"


Un très beau film.
http://www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/


Pas mal d'infos sur la fiche ciné d'allociné : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=138220.html


Et des extraits sur : http://www.dailymotion.com/video/x6r5g4_nos-enfants-nous-...


http://www.dailymotion.com/video/x6mwyu_nos-enfants-nous-...


Quelques chiffres effroyables :

- Chaque année en Europe 100 000 enfants meurent de maladies causées par l'environnement.

- 70% des cancers sont liés à l'environnement dont 30% à la pollution et 40% à l'alimentation.

- Chaque année en France , on constate une augmentation de 1.1% des cancers chez les enfants.

- En France , l'incidence du cancer a augmenté de 93% en 25 ans chez l'homme...

- Dans le sang du cordon ombilical, on peut retrouver jusqu'à 300 substances chimiques.


Un film très bien fait, à la fois terrifiant et plein de possibles... A voir et à faire savoir...
En Dordogne par exemple, il ne passe qu'à Sarlat cette semaine... Chers Périgourdins, vous avez jusqu'à lundi soir !

Et après la projection, à cogiter et à ne pas laisser sans suite... :-)



La côte de popularité de Sarko remonte en flêche...



... ou la preuve que les gens n'ont plus de cerveau.

Ca me désespère.

Continuez à regarder la grand messe servie par la télé, et dites "Amen" au Grand Gourou.


04/11/2008

Des milliers de paysans indiens se suicident après avoir utilisé des OGM


Les partisans des OGM nous expliquent que ces "plantes extraordinaires" aident à lutter contre la pauvreté et la faim dans le monde. Au lieu de se contenter de lire les revues ou les rapports de l’industrie, Andrew Mallone est allé sur le terrain. Dans cet article, il nous raconte ce qu’il a vu en Inde : "En fait, comme le montre cette enquête, c’est encore PIRE que ce que l’on craignait."

C. BERDOT (traducteur de l'article)





Article de Andrew Malone, paru dans le Daily Mail, le 3 novembre 2008

Lorsque le Prince Charles affirma que des milliers de paysans indiens se suicidaient après avoir utilisé des OGM, il lui fut reproché de jouer sur la peur. En fait, comme le montre cette enquête, c’est encore PIRE que ce que l’on craignait.

Les enfants étaient inconsolables. Prostrés dans le silence, sous le choc, et luttant pour retenir leurs larmes, ils se blottissaient contre leur mère, tandis que les amis et voisins préparaient le corps de leur père pour la crémation sur le bûcher embrasé, situé sur le sol craquelé et nu des champ derrière leur maison.

Tandis que les flammes consumaient le cadavre, l’avenir qui attend Gajanan, 12 ans et Kalpana, 14 ans est très sombre. Alors que Shankara Mandaukar avait espéré que son fils et sa fille auraient une vie meilleure grâce au boom économique que connaît l’Inde, ce qui les attend, c’est un travail d’esclave pour quelques centimes par jours. Désormais sans terre et sans toit, ils feront partie des plus pauvres, parmi les pauvres.

Shankara était un paysan respecté, un bon mari et un bon père, mais il s’est suicidé. Moins de 48 heures auparavant, et confronté à la perte de ses terres pour cause de dettes, il a bu un pesticide chimique.

Dans l’incapacité de payer l’équivalent de deux années de revenus, il était désespéré et ne voyait plus aucune issue

Sur le sol, on pouvait encore voir les traces qu’il avait laissées lorsqu’il se tordait, agonisant. D’autres paysans avaient regardé - sachant par expérience que toute intervention serait vaine - plié en deux sur le sol, hurlant de douleurs et vomissant.

Gémissant, il avait rampé jusque sur un banc devant sa petite maison située à 180 km de Nagpur en Inde Centrale. Une heure plus tard, tout son cessa et sa respiration s’est arrêtée. A 5 heures, ce dimanche la vie de Shandakar Mandaukar avait cessé.

Alors que les voisins se rassemblaient pour prier devant la maison familiale, Nirmanan Mandaukar, 50 ans, leur raconta comment elle était revenue précipitamment des champs pour trouver son mari mort. « C’était un mari aimant et attentionné » dit elle en pleurant. « Mais il n’en pouvait plus. L’angoisse psychologique était trop forte. Nous avons tout perdu. »

La récole de Shankara a été mauvaise deux fois. Bien sûr la famine et les épidémies font partie de la vieille histoire de l’Inde. Mais la mort de ce paysan respecté est due à quelque chose de bien plus moderne et sinistre : les plantes modifiées génétiquement.

On a promis à Shandakar comme à des millions d’autres paysans comme lui, des récoltes et des rentrées d’argent incroyables, s’il passait de la culture de semences traditionnelles à la culture de semences GM. Séduit par ces promesses de richesses futures, il a emprunté l’argent afin d’acheter des semences transgéniques. Mais les récoltes ne furent pas au rendez-vous et il se retrouva dans la spirale de l’endettement et sans revenu.

Shankara n’est qu’un de ces fermiers – on estime leur nombre à 125 000 - à se suicider à cause de cette offensive brutale qui utilise l’Inde comme champ d’essais pour OGM.

Cette crise appelée « Génocide OGM » par les militants a reçu un coup de projecteur lorsque récemment, le Prince Charles affirma que la question des OGM était « une question morale mondiale » et que le moment de mettre une fin à son avancée inexorable était venu.

S’adressant par vidéo à une conférence qui se tenait dans la capitale indienne New Delhi, il provoqua la colère des dirigeants des biotechnologies et de certains politiciens en condamnant « le taux vraiment effroyable et tragique de suicides chez les petits paysans indiens ayant pour cause… l’échec de nombreuses variétés d’OGM ».

En face du Prince, on trouve de puissants lobbyistes pro-OGM et des homme politiques importants qui prétendent que les plantes modifiées génétiquement ont transformé l’agriculture indienne en donnant des rendements plus élevés que jamais. Le reste du monde devrait choisir « l’avenir » et suivre cet exemple.

Alors qui dit la vérité ? Pour le savoir, je suis allé dans la « ceinture des suicides », dans l’état de Maharashtra.

Ce que j’ai découvert est extrêmement dérangeant et a de profondes implications pour les pays – y compris la Grande-Bretagne – où l’on débat pour savoir si on autorise ou pas la culture de semences manipulées par des scientifiques pour contourner les lois de la nature

Car même les chiffres officiels du Ministère Indien de l’Agriculture confirment que, dans un contexte de crise humanitaire immense, plus de 1000 paysans se suicident chaque mois.

Des petites gens de zones rurales, qui meurent dans une lente agonie. La plupart ingurgite de l’insecticide – une substance bon marché dont on leur avait pourtant promis lorsqu’ils furent obligés de cultiver des plantes GM coûteuses, qu’ils n’en auraient plus besoin.

Il apparaît qu’ils sont très nombreux à être endettés massivement auprès des prêteurs de fonds locaux, après avoir sur-empruntés pour acheter les semences OGM.

Pour les pro-OGM, les vraies raisons de ce chiffre épouvantable sont la pauvreté rurale, l’alcoolisme, les sécheresses et le « désespoir agraire ».

Mais comme j’ai pu le découvrir lors de mon voyage de 4 jours dans l’épicentre de la catastrophe, ce n’est qu’une partie de l’histoire.

Dans un petit village que je visitais, 18 paysans s’étaient suicidés après avoir été engloutis dans les dettes dues aux OGM. Dans certains cas, les femmes ont repris le ferme de leur mari défunt, mais pour finalement se suicider elles-mêmes.

Latta Ramesh, 38 ans but de l’insecticide, après une mauvaise récolte – deux ans après que son mari ne disparaisse lorsque les dettes OGM étaient devenues trop importantes. Elle a laissé un fils de 10 ans, Rashan, confié à des parents. La tante de la défunte, assise sans énergie à l’ombre près des champs, raconte « qu’il pleure lorsqu’il pense à sa mère ».

Village après village, des familles me racontent comment elles se sont endettées après qu’on les ait convaincues d’acheter des semences GM au lieu des semences de coton traditionnelles. La différence de prix est vertigineuse : 15 euros pour 100 grammes de semences OGM, par rapport à moins de 15 euros pour 100 kilos fois de semences traditionnelles

Mais les vendeurs ainsi que les représentants du gouvernement avaient promis aux paysans qu’il s’agissait de « semences magiques » avec de meilleurs plantes, sans parasites ni insectes.

En fait, dans une tentative pour promouvoir l’adoption des semences OGM, les variétés traditionnelles ont été interdites dans de nombreuses banques de semences gouvernementales.

Les autorités avaient un intérêt matériel dans la promotion de cette nouvelle biotechnologie. En essayant désespérément d’échapper à l’extrême pauvreté des années qui succédèrent à l’indépendance, le gouvernement avait accepté d’autoriser les nouveaux géants des biotechnologies comme le numéro un du marché, l’états-unien Monsanto à vendre leur nouvelles créations semencières

Déjà dans les années 80 et 90, l’Inde qui avait autorisé l’accès au marché du second pays le plus peuplé de la planète avec plus d’un milliard d’habitants, s’était vu garantir en contre-partie des crédits du fond Monétaire International, ce qui l’a aidé à lancé une révolution économique

Mais si des villes comme Mumbay et Delhi ont vécu un boum économique, la vie des paysans est retombée dans une période sombre.

Bien que la surface indienne plantée en OGM ait doublé en 2 ans – passant à 17 millions d’ha – pour de nombreux paysans, le prix à payer est terrible.

Les semences de coton GM, garanties protégées contre les parasites, se sont révélées ne pas être les semences magiques promises, mais ont été infestées par le vers de la capsule, un parasite vorace.

On n’avait pas prévenu les paysans non plus que ces variétés nécessitaient deux plus d’eau. C’est ce qui a fait la différence entre la vie et la mort. Avec l’absence de pluie, ces deux dernières années, les plantes GM ont tout simplement séché et sont mortes, laissant les paysans paralysés par les dettes et sans moyen pour les rembourser.

Comme l’argent a été emprunté à des prêteurs locaux à des taux d’usuriers, des centaines de milliers de petits paysans se sont vus perdre leurs terres lorsque les semences coûteuses ont été un échec.

Dans le passé, lorsqu’une récolte était mauvaise, les paysans pouvaient toujours conserver des graines et les replanter l’année suivante.

Par contre cela n’est pas possible avec les semences GM qui contiennent la technologie « Terminator », ce qui signifie qu’elles ont été modifiées génétiquement afin que la plante ne puisse plus produire de semences viables.

De ce fait, les paysans doivent chaque année acheter de nouvelles semences au même prix exorbitant. Pour certains il s’agit là aussi de la différence entre la vie et la mort.

Prenez le cas de Suresh Bhalasa, un autre paysan qui était incinéré cette semaine, laissant derrière lui une femme et deux enfants.

Lorsque la nuit fut tombée après la cérémonie et que les voisins se regroupèrent dehors, tandis que les vaches sacrées étaient ramenées des champs, il ne faisait aucun doute pour sa famille que tous les ennuis avaient commencé au moment où on les avait encouragés à acheter du coton Bt, une plante modifiée génétiquement par Monsanto.

« Nous sommes ruinés maintenant » dit la femme du défunt, âgée de 38 ans. « Nous avons acheté 100g de coton Bt. Notre récolte a été mauvaise deux fois. Mon mari est devenu dépressif. Il est parti dans les champs, s’est allongé et a bu de l’insecticide. »

Les villageois le mirent sur un rickshaw et se dirigèrent sur des chemins ruraux cahoteux, vers l’hôpital. Alors que sa famille et les voisins s’amassaient dans la maison pour lui rendre un dernier hommage, elle racontait : « Il a crié qu’il avait pris de l’insecticide et qu’il était désolé ».

Interrogée pour savoir si le défunt était un ivrogne ou souffrait de « problèmes sociaux » comme l’affirment les responsables pro-OGM, cette assemblée calme et digne explosa de colère. Un des frères du défunt nous expliqua « Non ! Non ! Suresh était un brave homme. Il envoyait ses enfants à l’école et payait ses impôts ».

« Ce sont ces semences magiques qui l’ont étranglé. Ils nous vendent ces semences en nous disant qu’elles n’ont plus besoin de pesticides coûteux, mais ce n’est pas vrai. Nous devons acheter les mêmes semences aux mêmes compagnies chaque année. Ca nous tue. S’il vous plait, dites au monde ce qui se passe ici. »

Monsanto a reconnu que la croissance de la dette était « un facteur de cette tragédie ». Mais, en pointant sur le fait que la production de coton avait doublé ces 7 dernières années, un porte-parole ajoutait qu’il y a d’autres raisons pour la crise récente, comme « des pluies au mauvais moment » ou des sécheresses, soulignant que les suicides avaient toujours fait partie de la vie de l’Inde rurale.

Les responsables soulignaient aussi le fait que de nombreuses études d’opinions montraient que les paysans indiens voulaient des semences GM – sans aucun doute encouragés qu’ils sont par des stratégies de marketing agressive

Durant le cours de mes enquêtes au Maharashtra, je rencontrai trois observateurs « indépendants » parcourant les villages pour se renseigner sur les suicides. Ils insistèrent sur le fait que les semences GM n’étaient que 50% plus chères – mais admettaient plus tard que la différence était de 1000%.

(Un porte-parole de Monsanto insistait ensuite, affirmant que leurs semences ne coûtaient que le double du prix « officiel » des semences traditionnelles, mais admettait que la différence pouvait être beaucoup plus grande, si les semences traditionnelles étaient vendues par des marchands « sans scrupules » qui vendent souvent aussi de « fausses » semences GM qui sont sujettes aux maladies.)

Alors qu’il y des rumeurs comme quoi le gouvernement proposerait de façon imminente des compensations pour stoper la vague de suicides, de nombreux paysans disaient qu’ils ont un besoin désespéré de toute forme d’assistance. « Nous voulons juste nous sortir de nos problèmes. Nous voulons de l’aide pour que plus aucun d’entre nous ne doive mourir ».

Le Prince Charles était si frappé par la détresse des paysans qui se sont suicidés qu’il a lancé une association caritative, la Fondation Bhumi Vaardan, pour aider ceux qui sont touchés et afin de promouvoir des plantes biologiques indiennes au lieu des OGM.

Les paysans indiens commencent aussi à se battre. Alors qu’ils ont pris en hôtage des distributeurs de semences et organisé des protestations de masse, un gouvernement attaque Monsanto en justice à cause du prix exorbitant de ses semenes.

Tout cela arrive trop tard pour Shandakar Mandaukar qui devait 80 000 roupies (1 500 euros) lorsqu’il s’est suicidé. « Je lui ai dit que nous pouvons survivre » nous dit sa veuve, ses deux enfants toujours à ses côtés, alors que la nuit tombe. « Je lui ai dit qu’on trouverait un moyen de s’en sortir. Il a juste répondu qu’il valait mieux qu’il meure ».

Mais la dette ne meurt pas avec lui : à moins qu’elle ne trouve un moyen de la rembourser, elle ne pourra plus payer l’éducation des enfants. Ils vont perdre leur terre et rejoindre les hordes que l’ont voit mendier par milliers, le long des routes de ce pays immense et chaotique.

Il est cruel de voir que ce sont les jeunes qui souffrent le plus de ce « génocide OGM », cette même génération censée pouvoir sortir de cette vie dure et miséreuse, grâce aux « semences magiques ».

Ici, dans la ceinture indienne des suicides, le coût de l’avenir modifié génétiquement est meurtrièrement élevé.

http://www.amisdelaterre.org/Le-genocide-OGM.html


03/11/2008

Quelques images des évènements ayant marqué les 2 derniers mois

Week-end Pyrénées-Orientales
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Naissance des 3 chatons
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Happy birthday Tristan...
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Mini-week-end Arcachon
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29/10/2008

Les CRA




Vous voyez nos prisons, cette honte de la république ? Eh bien les Centre de Rétention Administrative, c'est pire.


Petit apperçu : un document déjà ancien, mais qui résume bien :
http://www.resf24.info/zfiles/10.pdf

A voir :
http://www.cetaitpiredemain.org/?bec99ef040fb3bcb2ac8d37e...
Pour protester contre la réforme ministérielle qui modifie les conditions d’intervention de la société civile dans les centres de rétention administrative.


Pour en savoir plus sur la rétention, le rapport 2007 de la Cimade :
http://www.cimade.org/assets/0000/0645/Rapport_Cimade_ret...

Et, bien sûr, le site :
http://www.cimade.org/poles/enfermement-eloignement

Et puis, et puis, plein de choses à lire et à faire sur et avec RESF :
http://www.educationsansfrontieres.org/?page=sommaire




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28/10/2008

"Quel est notre degré de civilisation ?"

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(...)
Selon le Nouvel Observateur "L’Administration pénitentiaire (AP) a publié, vendredi 24 octobre, un communiqué d’un de ses "experts", le professeur de psychiatrie Jean-Louis Terra, qui met en cause le rôle des médias dans l’augmentation des suicides en prison, en soulignant "les risques de médiatisation du suicide".

Le professeur Jean-Louis Terra a peut-être raison sur le plan psychiatrique, et je ne prétends pas avoir les compétences pour en discuter. Mais l’on ne peut dissocier l’aspect psychiatrique de la question des conditions et des raisons de la détention. Et sur ce point là il est urgent qu’il y ait un vrai débat public pour informer sur la réalité de la condition carcérale et s’interroger sur les raisons et les objectifs de l’enfermement, et sur les mesures alternative à l’enfermement, l’enfermement à domicile avec port de bracelet électronique n’étant pas une mesure alternative.

Selon Fédor Dostoïevski, le degré de civilisation d’une société pourrait se juger à l’état de ses prisons. Interrogeons nous d’urgence sur le degré de civilisation que nous prétendons avoir !

Le 26 octobre 2008

Jean-Michel Arberet, Conseiller municipal d’Arcueil, partenaire du groupe communiste

http://jm-arberet.over-blog.com/


Extrait de "Le Grand Soir", journal militant d'information alternative, article du 26 octobre 2008 : "
Quel est notre degré de civilisation ?" : http://www.legrandsoir.info/spip.php?article7327


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21/10/2008

« L'histoire honteuse de l'antitsiganisme en Europe est oubliée - et se répète »



[18/08/08] Seuls quelques milliers de Roms en Allemagne ont survécu à l'holocauste et aux camps de concentration. Ils ont eu énormément de mal à se construire une vie nouvelle, après avoir perdu tant de membres de leur famille et vu leurs biens détruits ou confisqués. En outre, nombre d’entre eux étaient en proie à la maladie. Certains d'entre eux cherchèrent à obtenir réparation mais leurs demandes furent rejetées pendant des années

Or, justice ne fut pas rendue à ces survivants pendant la période post-hitlérienne. Au procès de Nuremberg, l'extermination massive des Roms ne retint pas l'attention, ce qui est significatif. Le génocide des Roms –Samudaripe ou Porrajmos – ne fut guère reconnu dans le discours officiel.

Cette négation passive de la sinistre réalité ne pouvait hélas pas surprendre outre mesure les Roms eux mêmes car, pendant des générations, ils avaient été traités comme un peuple dépourvu d'histoire. Les violations dont ils avaient été victimes furent rapidement oubliées, si tant est qu'elles aient été reconnues

Malheureusement, l'histoire se répète.

C'est pourquoi, il est particulièrement appréciable que le Conseil de l'Europe ait établi une série de fiches d'information sur l'histoire des Roms. Ces fiches sont destinées aux enseignants, aux étudiants, aux responsables politiques et autres décideurs et à toute personne désireuse de savoir quelles épreuves ce peuple a traversées.

Les lecteurs de ces fiches d'information peuvent ainsi découvrir que les divers groupes roms ont subi, en Europe, cinq cents ans de répression honteuse depuis qu’ils sont arrivés d’Inde au terme d’une longue migration. Les méthodes répressives étaient variées, allant de l'esclavage au massacre en passant par l'assimilation forcée, l'expulsion et l'internement. Les « raisons d'être » de ces politiques étaient, quant à elles, similaires. Les Roms étaient considérés comme peu fiables, dangereux, criminels et indésirables. Ils étaient ces étrangers dont on pouvait aisément faire des boucs émissaires lorsque les choses tournaient mal et que la population locale ne voulait pas en assumer la responsabilité.

En Valachie et en Moldavie (la Roumanie d'aujourd'hui), les Roms vécurent dans la servitude pendant des siècles, jusqu'en 1855, date à laquelle les derniers esclaves roms furent enfin émancipés.

En Espagne, un jour de 1749, plus de dix mille Roms furent arrêtés dans le cadre d'une action militaro policière soigneusement planifiée. Selon un homme d'Eglise éminent qui conseillait le gouvernement, cette opération avait pour but « d'éradiquer cette sale race qui était odieuse à Dieu et pernicieuse à l'homme ». Les conséquences furent effroyables pour la communauté rom ; les déportations, les détentions, le travail forcé et les meurtres détruisirent, en grande partie, la culture rom originelle.

Au XVIIIe siècle, sous l'Empire austro hongrois, les autorités appliquèrent une politique d'assimilation forcée. Les enfants roms furent retirés à leurs parents et l'on interdit aux Roms de se marier entre eux. En outre, il ne fut plus permis de pratiquer la langue romani. Cette politique fut brutalement appliquée. Par exemple, tout individu employant la langue « tsigane » était passible d'une condamnation à la flagellation.

Au XXe siècle, les fascistes s'en prirent aussi aux Roms. En Italie, fut publiée, en 1926, une circulaire qui ordonnait l'expulsion de tous les Roms étrangers afin de « débarrasser le pays des caravanes tsiganes qui, cela allait s'en dire, constituaient un risque pour la sécurité et la santé publique du fait du mode de vie caractéristique des Tsiganes ».

L'instruction indiquait clairement que le but était de « frapper au cœur de l'organisme tsigane ». Dans l'Italie fasciste, les Roms furent ainsi en butte à des discriminations et à des persécutions. Nombre d'entre eux furent détenus dans des camps spéciaux ; d'autres furent envoyés en Allemagne ou en Autriche et plus tard exterminés.

En Roumanie, le régime fasciste de la « garde de fer » entreprit les déportations en 1942. Comme de nombreux Juifs, quelque 30 000 Roms furent déplacés en Transnistrie où ils connurent la faim, la maladie et la mort. Seule la moitié d'entre eux environ parvinrent à survivre aux deux années de privation extrême qu’ils endurèrent avant que la politique ne change.

En France, quelque 6 000 Roms furent internés pendant la guerre, dans la zone occupée, pour la majorité d'entre eux. Contrairement à d'autres victimes, les Roms ne furent pas systématiquement remis en liberté lorsque les Allemands battirent en retraite. Les nouvelles autorités françaises virent dans l'internement un moyen de les forcer à la sédentarisation.

Dans les Etats baltes, un grand nombre d'habitants roms furent tués par les forces d'invasion allemandes et leurs partisans locaux au sein de la police. 5 à 10 % seulement des Roms d'Estonie survécurent. En Lettonie, près de la moitié des Roms furent fusillés et l'on estime qu'en Lituanie, les Roms furent aussi tués dans leur grande majorité.

En fait, les idées racistes de l'époque n'épargnaient aucun pays d'Europe. En Suède, pays neutre, les autorités avaient déjà, dans les années 1920, encouragé la mise en œuvre d'un programme de stérilisation qui avait principalement pour cible les Roms (et qui s'est poursuivi jusque dans les années 1970). En Norvège aussi, des pressions s'exercèrent sur les Roms en vue de leur stérilisation.

Le régime nazi définissait les Roms (dont les Sintis) comme une « race inférieure » ayant un « comportement asocial » considéré comme héréditaire. Ce jugement était en fait une amplification de préjugés anciens et largement répandus tant en Allemagne qu'en Autriche. Lesdites lois raciales de Nuremberg, datant de 1935, privèrent les Roms de leur nationalité et de leurs droits civils. Il était exigé qu'ils soient internés dans des camps de travail et stérilisés de force.

Un plan antérieur imaginé par les racistes nazis et visant à maintenir certains Roms « de race pure » dans une sorte de musée anthropologique fut oublié, tandis que d’autres Roms, en particulier des enfants, furent sélectionnés pour être soumis aux cruelles expériences médicales de Josef Mengele. Une politique de stérilisation forcée fut mise en œuvre, souvent sans anesthésie.

L'élimination systématique des Roms débuta pendant l'été 1941 lorsque les troupes allemandes attaquèrent l'Union soviétique. Ils étaient considérés comme des espions (à l’instar de nombreux Juifs) au service du « bolchévisme juif » et furent fusillés en masse par l'armée allemande et les SS. De fait, dans toutes les zones occupées par les Nazis, des Roms furent exécutés.

Les chiffres sont imprécis mais l'on estime que plusieurs centaines de milliers de Roms furent exécutés dans ces circonstances, y compris dans les Balkans où les massacres étaient soutenus par les fascistes locaux. La milice Oustacha de Croatie géra des camps mais organisa aussi des déportations et procéda à des exécutions massives. .

En décembre 1942, le régime nazi décida de déporter à Auschwitz tous les Roms du « Reich allemand ». Là, ils durent porter un triangle noir et se faire tatouer un Z sur le bras. De tous les détenus du camp, ils avaient le plus fort taux de mortalité : 19 300 d'entre eux y perdirent la vie. Sur ce nombre, 5 600 furent gazés et 13 700 moururent de faim, de maladie ou à la suite d'expériences médicales pratiquées sur eux.

On ne sait toujours pas combien de Roms au total furent victimes des persécutions nazies car ils ne furent pas tous inscrits comme Roms et les registres sont incomplets. L’absence de statistiques fiables sur le nombre de Roms vivant dans ces régions avant leur extermination massive rend encore plus difficile l'estimation du nombre réel de victimes. Selon les fiches d'information du Conseil de l'Europe, il est fort probable que ce nombre s'élève à au moins 250 000. D'après d'autres études crédibles, plus de 500 000 Roms perdirent la vie, et peut être même beaucoup plus.

Les fiches d'information soulignent la nécessité d’entreprendre des recherches complémentaires sur l'histoire des Roms. Les Roms eux mêmes ont eu peu de moyens de consigner les événements et les autorités n'avaient guère intérêt à le faire. Cependant, il y a des spécialistes roms et autres dont les travaux doivent être encouragés (les auteurs des fiches d'information ont notamment mis à profit les connaissances de plusieurs d'entre eux comme Ian Hancock et Grattan Puxon).

Cela dit, les fiches d'information publiées ont déjà des effets positifs. J'espère que de nombreuses personnes les liront et que les gouvernements européens soutiendront cette démarche et la faciliteront en traduisant ces textes dans leur langue nationale et en les diffusant auprès des enseignants et des responsables politiques entre autres. Il faudrait aider les organisations roms à les propager aussi largement dans leur communauté.

Un lecteur attentif ne pourra que tirer un certain nombre de conclusions. L'une d'entre elles est qu'il n'est pas surprenant que de nombreux Roms éprouvent de la méfiance vis à vis de la société majoritaire et que certains considèrent les autorités comme une menace. Lorsqu'on leur enjoint de se faire recenser ou de donner leurs empreintes digitales, ils craignent le pire.

En effet, plusieurs pays ne reconnaissent toujours pas l'oppression dont cette minorité a été victime par le passé et n'ont présenté officiellement aucune excuse. On peut, néanmoins, citer un bon exemple de comportement inverse ; en 2003, le gouvernement de Bucarest a pris la décision de créer une commission sur l'holocauste qui a, ultérieurement, publié un important rapport sur la répression et les massacres en Roumanie pendant la période fasciste.

Les fiches d'information montrent que les Roms ne vivent pas en nomades pour des raisons retorses ou parce qu'ils ont le voyage « dans le sang ». Lorsque c'est possible, ils se fixent bel et bien quelque part mais, pendant longtemps, ils ont dû se déplacer d'un pays à l'autre ou au sein d'un même pays pour éviter la répression ou simplement parce qu'ils n'étaient pas autorisés à s'installer dans un endroit donné. L'autre raison principale est que le type d'emploi ou de travail qui leur était accessible exigeait leur déplacement.

L'histoire nous donne des leçons sur la façon de faire face à la montée actuelle de l'antitsiganisme dans certains pays. Le discours de certains responsables politiques et des médias xénophobes ravive les stéréotypes séculaires au sujet des Roms, ce qui, à son tour, « légitime » les actions, souvent violentes, menées contre des personnes roms. Une nouvelle fois, on en fait des boucs émissaires.

Le discours d'aujourd'hui contre les Roms est tout à fait semblable à celui qu'employaient les nazis et les fascistes avant que ne commence l'extermination de masse dans les années 1930 et 1940. On prétend à nouveau que les Roms sont une menace pour la sécurité et la santé publique. Aucune distinction n'est faite entre une poignée de délinquants et la majorité écrasante de la population rom. C'est une attitude honteuse et dangereuse.

Thomas Hammarberg


« Également disponible sur le site du Commissaire, sur www.commissioner.coe.int ».


17/10/2008

"3.000 milliards de dollars : on pouvait donc sauver le monde..."

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"""Pour sauver une poignée de banquiers, tous les Etats du monde ont réussi à trouver 3.000 milliards d'un coup alors qu'ils oublient depuis des années de payer le vingtième de cette somme pour sauver les pays pauvres de la famine, des pandémies et de la misère (...)""".

La suite ici, sur Marianne2 : http://www.marianne2.fr/3-000-milliards-de-dollars-on-pou...

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14/10/2008

Pour Jean Ziegler "Un enfant qui meurt de faim aujourd'hui est assassiné"




L'ex-rapporteur de l'Onu pour le droit à l'alimentation Jean Ziegler qualifie la faim dans le monde de "crime contre l'Humanité" et s'élève particulièrement contre le développement des biocarburants et la spéculation sur les denrées de base.

"En 2000, le premier objectif du millénaire que les Etats de l'Onu s'étaient fixé était de réduire la faim structurelle de moitié d'ici 2015, or la catastrophe ne cesse de s'agrandir pour toucher 925 millions de personnes", souligne M. Ziegler dans un entretien à l'AFP à l'occasion de la Journée internationale de l'alimentation du 16 octobre.

"Depuis 2000, les Etats les plus riches n'ont pas trouvé les 82 milliards de dollars par an pendant cinq ans nécessaires pour atteindre les huit objectifs du millénaire notamment la fin des épidémies ou de la faim mais parallèlement depuis début septembre des milliers de milliards de dollars ont été brûlés dans la crise financière", s'emporte le sociologue suisse.

Selon M. Ziegler, qui consacre son dernier livre, publié la semaine dernière, à cette thématique, "cette absurdité va renforcer la haine de l'Occident ressentie dans les pays pauvres". "Imaginez-vous en Afrique, les gens qui vont vers la mort à cause de la faim et qui apprennent par leur petite radio que les Américains et les Européens préfèrent sauver leurs banques", s'indigne-t-il. "C'est un crime contre l'Humanité qui est en train d'être perpétré, un enfant qui meurt de faim aujourd'hui est assassiné".

Le manque de moyens financiers concerne également le Programme alimentaire mondial de l'Onu, dépendant de la contribution des Etats, et qui, pour Jean Ziegler, "en est réduit à rationner la nourriture pour les réfugiés, par exemple au Darfour où un adulte reçoit 1.600 calories par jour au lieu des 2.200 recommandées par l'Organisation mondiale de la santé" (OMS).

Selon M. Ziegler, rapporteur spécial de l'Onu pour le droit à l'alimentation de 2001 à 2008, "la tragédie de la faim s'est également amplifiée à cause de l'explosion des prix mondiaux des matières agricoles" qui ont provoqué des émeutes dans une quarantaine de pays au printemps 2008 et "en raison du développement aussi massif que criminel des agrocarburants".

"La Banque mondiale elle-même dit qu'environ 45% de l'augmentation des prix des denrées de base est due aux prélèvements faits sur le marché mondial par les biocarburants", souligne M. Ziegler, aujourd'hui membre du comité consultatif du conseil des droits de l'Homme de l'Onu.

"Pour obtenir 50 litres d'agro-éthanol pour faire marcher une voiture américaine, il faut brûler 358 kilos de maïs, ce qui ferait vivre un enfant mexicain pendant une année", assure-t-il. "Et le crime continue puisque l'Union européenne va s'y mettre".

Parallèlement, ajoute-t-il, environ 40% des augmentations de prix des produits de base, sont dues "à la spéculation de ceux qui ont fui la bourse financière fin 2007 lors du premier petit krach et se sont transportés essentiellement à Chicago où sont fixés spéculativement les prix des principaux produits agricoles".

M. Ziegler espère qu'avec le krach financier, "les gens qui vont souffrir en Occident, vont tout à coup découvrir l'ennemi" qu'il définit comme "le néolibéralisme qui a fait croire qu'une dérégulation frénétique allait résorber tous les problèmes de l'Humanité dont la faim".

Selon lui, "cet obscurantisme totalement discrédité va lentement se déliter en faisant malheureusement d'autres victimes, avant d'être jeté dans les poubelles de l'Histoire".

Par Isabelle LIGNER

http://www.france24.com:80/fr/20081014-jean-ziegler-enfan...


01/09/2008

Ah oui...

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J'allais oublier, puisque jamais deux sans trois (notes) : Je t'aime.


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Je me protège

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Journée particulière.
Beaucoup discuté, ressassé en long, en large et en travers tous les tenants et les aboutissants de cette réunion professionnelle qui n'a pas eu lieu et qui est repoussée de 15 jours, de ce problème que nous avons pris à bras le corps, que tu as pris en charge autant que moi afin de me faciliter la tâche, la vie.
Je me sens plus légère du fait que tu sois à mes côtés pour surmonter. Et toutes ces heures de discussion ont bien allégé mon esprit. Je suis plus sereine, plus confiante, je me sens plus forte.

Journée particulière.
Retrouvé la pêche, après une semaine difficile, fatigue surtout, questionnements divers. Je sais pourtant que c'est comme ça presque tous les mois à la même époque...
Retrouvé le plaisir de t'appeler, de te voir, le manque, le désir aussi. Le plaisir intense d'un repas préparé pour toi et partagé avec toi. Une certaine euphorie. Proche toutefois de la limite à ne pas dépasser pour basculer de l'autre côté.

Journée particulière.
Me sens portée par le soutien inattendu, l'intelligence rassurante et la complicité naturelle de P.. Et par votre longue discussion à mon sujet. Ca fait si chaud au coeur.
3 mois, 3 semaines, 3 jours, 3 nuits. Me sens portée par la pensée que dans 3 semaines je préparerai notre départ en week-end. Trois jours et demi rien qu'à nous, 3 nuits dans tes bras, après 3 mois d'attente.

Journée particulière.
Dernier jour de vacances. Sensation mitigée. Effervescence, portée par le courant, les préparatifs des 3 rentrées successives mais aussi résignation, et découragement à l'idée de recommencer à me lever à 6h.
Interrogation sur la nouvelle organisation, sur l'absence de Tristan certains soirs de semaine, alors que je l'ai nourri, douché, couché et levé chaque jour d'école, toute l'année et géré toute l'année, chaque jour d'école...

Journée particulière.
Lucidité nouvelle sur certaines personnes chères à mon coeur, analyse de certaines amitiés, des raisons réelles de certaines attitudes. Nouvelle compréhension de leurs mécanismes de fonctionnement, révélation sur leurs faiblesses, éclairage nouveau, je ne suis pas seule dans ce cas, les "apparemment si forts" sont donc si faibles, bon sang mais c'est bien sûr...........
Même si cette découverte me renforce, elle n'évite pas l'espoir, donc le risque de déception.

Nécessité : me protèger.


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Spéciale dédicace

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Parce que même sans oublier ce que le passé a pu produire de plus mauvais en terme d'éducation et de relation avec ses Frère et Soeur plus Grands, j'ai envie de te dire merci ce soir pour la relation que nous entretenons actuellement et la manière dont se passe l'alternance avec le Petit.

Naturellement, intelligemment, dans l'échange et le partage, dans le souci de son bien-être à Lui mais aussi celui de faciliter la vie de l'autre.


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