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26/11/2009

Tout m'énerve. Et aussi tout me déprime.

 

Bon, ok, je suis particulièrement vulnérable en ce moment. Enfin... je le suis de nouveau, parce que c'est souvent, et que ça dure longtemps.

Vulnérable, c'est le mot qui englobe tout.

Quand je le suis beaucoup-beaucoup, je suis épuisée physiquement et moralement, découragée, hyper-sensible, irritable, tout ce que vous voulez.

Tout me blesse, tout m'atteint, même lorsque ce n'est pas dirigé contre moi ou que je ne suis pas concernée. Alors je fais l'huître, je n'ai envie de voir personne, je fuis le monde qui m'entoure, les gens, je prends du recul. Bref, vous mélangez le tout et vous voilà avec une bonne crise dépressive, c'est le cercle infernal.

Je ne sais pas pourquoi je commence par ça. J'étais juste venue dire que mon frère m'énervait. Même qu'il m'énerve même quand je ne suis pas en crise... D'abord.

Disons que cette semaine ça fait tout d'un seul coup.

C'est simple, quand il m'envoie un texto, avant même de le lire je me dis : "Tiens, il a besoin de passer pour se connecter..." Et évidemment, ça loupe pas, ce n'est pas pour prendre des nouvelles, toute façon il les écoute pas, c'est pour voir sa boite mail, pour faire des recherches etc...

Ca fait deux ou trois fois qu'il fait le coup et que la moutarde monte.

Pourquoi je dis rien ? Je suis chez moi après tout ! Parce qu'il vient quand mes gosses, ses neveux, mais je pourrais dire "ses copains", sont là. Souvent même il voit ça directement avec eux. Ils sont contents de se voir, et c'est avec eux qu'il passe son temps lorsqu'il vient, alors je laisse faire. Mes enfants ont le droit de recevoir à la maison des gens qu'ils apprécient...

Mais un jour je sais que ça sortira.

Un jour, je lui dirai -je ne sais pas encore comment- un truc qui signifiera :

"Ca y est, j'ai fait venir quelqu'un pour les luminaires. Plus besoin d'attendre après toi. Combien de fois es-tu venu à la maison uniquement faire tes petites affaires sur le Net sans avoir jamais plus reparlé du service que je t'avais demandé de me rendre ? Tu viens, tu parles de toi et encore de toi, tu fais ce que tu es venu faire sur l'ordi, et tu repars. Merci encore !"

 

 

 

 

 

 

 

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