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03/01/2010

Tourner la page sur 2009

Le dernier jour de l'année a quand même failli mal se terminer.

Rendus vulnérables par cette période de fêtes que l'on n'aime pas, par la nécéssité qui fut la sienne de composer pour la première fois avec les aléas de la séparation, après des dizaines d'années de traditions -comme celle de faire, ou en l'occurence de ne plus faire, le réveillon de Noël avec et chez son plus jeune fils, en présence de la femme qu'il vient de quitter-, nous n'étions déjà pas en très grande forme ce soir-là, d'autant que nos journées de boulot se sont terminées tard.

Son ex qui joue les agents secrets en filature l'a passablement agaçé et m'a démoralisée, moi, mais la belle-mère remporte le pompon.

Moi, je savais déjà que les gens de la campagne profonde -à laquelle je suis pourtant attachée d'une certaine manière, car elle permet un isolement qui me convient bien- sont des rustres dont la plupart est née et a vécu dans le même village sans jamais le quitter à part pour un voyage organisé d'une journée au Pas-de-la-Case ou le quine du village voisin.

Ma "nouvelle" belle-mère en est une, de rustre. Et fruste. Et encore je ne suis pas sûre qu'elle soit déjà allée jusqu'en Andorre, tout au plus jusqu'au chef-lieu de canton, faire ses courses.

Mais bon... l'âge, une autre éducation, une vie de labeur etc etc... Un autre monde ! J'y suis pourtant née et y ai vécu, à la campagne, et je ne suis pas issue d'un milieu cultivé et socialement favorisé. Enfin quand même, là, y'a des limites aux mauvaises manières et au manque de respect.

Pour dire, je suis partie brusquement sans même dire au revoir, eh bien ça ne l'a pas marquée. Sans doute que c'est comme ça qu'on vit dans son trou, au mépris de la plus élémentaire politesse.

2009 a marqué un tournant dans ma vie, dont un très important : ne plus me sentir obligée de voir les gens quand je n'en ai pas envie, ne plus entretenir de relation, même avec ma famille, si l'unique raison est "parce qu'il le faut".

Cette dernière soirée de l'année fut une salutaire piqûre de rappel.

Je ne suis pas prête de remettre les pieds chez elle.

 

 

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