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07/04/2009

Journée rime avec...

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... glander, futilités, se reposer, trainer, surfer... (la liste pourrait être longue)


Je viens de passer (perdre ?) une bonne heure sur Facebook à faire des tests débiles.
J'ai toujours dit que j'accrochais pas à Facebook. Je me suis inscrite pour avoir des nouvelles de la soeur de mes enfants, mais je n'aime pas son utilisation. Et puis, et puis... en ce moment j'ai du temps, alors j'en dépense un petit peu à naviguer de sites en sites, de blogs en blogs, de commentaires en commentaires et, de fil en aiguille, j'ai fini par faire quelques tests pour que mon côté superficiel puisse s'exprimer... :-P

Du temps pour moi.
Ca, c'est un luxe que je redécouvre.
Moi qui n'avais pas eu une semaine de vacances depuis 2 ans, qui rêvais d'une vraie coupure, qui projetais de prendre 10 jours en juillet et une semaine en août et de partir 8 jours en Bretagne chez une amie, je me suis subitement retrouvée avec 6 semaines d'arrêt.
Sensation étrange. Sensations étranges.

C'est amusant, j'ai découvert le commentaire de MJC alors que je venais poster cette note et justement essayer de parler de ce qui se passe en ce moment. Pas simple d'ailleurs, car chaque journée apporte son lot de surprises, de contradictions, de douleurs ou d'heureuses surprises, de moral stable ou au contraire de rechute.

J'ai l'impression, depuis que je suis en arrêt, que je peux enfin penser. C'est comme si avant, en travaillant, j'étais engagée dans une voie à sens unique dont je ne voyais pas le bout. Depuis, elle s'est élargie, le soleil a percé à travers les nuages, elle est devenue route nationale, parfois à plusieurs voies et j'apperçois le carrefour qui se rapproche... Bon, y'a toujours des ornières, ça fait un bail qu'ils ont pas dû la refaire, et puis je suis souvent obligée de freiner, je suis parfois prise dans des embouteillages et dans ces moments-là il me tarde de rentrer à la maison et de ne plus entendre les klaxons.



Plus je m'éloigne de ma famille, plus je prends conscience de l'importance des autres membres du cercle. Mais je ne suis pas sûre qu'il y ait un lien de cause à effet. Je n'ai jamais été proche de ma famille et plus les années passaient, plus je sacrifiais au rituel des visites et des textos, pour me donner bonne conscience, mais sans conviction.
Depuis que j'ai mis une distance brutale et nette, je me sens mieux, même s'il est trèèèès difficile de ne pas culpabiliser. Et dans le même temps, donc, au fur et à mesure que j'avance sur la nationale, je prends la pleine conscience de la valeur de mes amis et du besoin que j'ai d'eux. De celle de Chéri aussi d'ailleurs :-)

Même que je m'interroge sur mon sacro-saint besoin de ne vivre avec personne... est-il envisageable qu'un jour il soit remis en question ?



Aujourd'hui, après une journée de vrai été, il pleut des cordes, le contraste est saisissant, le moral en prend un coup, mais le prétexte est bienvenu pour rester enfermée, cocooner, faire du feu dans la cheminée, profiter de l'ordi libre avant la sortie de l'école...

Je redécouvre le plaisir de l'entretien du jardin, du résultat. Je découvre aussi le plaisir de cuisiner. Y'a encore du boulot à ce niveau-là, mais l'envie est enfin là. Jamais je n'aurais eu envie de consacrer du temps à ces activités si le médecin n'avait pas mis un stop sur ma route.

Comment ferai-je après ? (j'essaie de ne pas penser à l'après... c'est dur...)

"Profiter".
Profiter du moment présent, profiter du temps disponible, profiter de soi...

"En profiter".
En profiter pour réfléchir, pour faire "des choses", pour se mettre à jour, pour avancer, pour projeter...

Pas facile de lâcher prise, de laisser faire le temps. Ce temps est compté, je voudrais tellement que ça bouge, que ça avance.
Ca presse...


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