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06/12/2009

Moi, j'aime pas Noël

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Mais bon, tant qu'il y a des enfants à la maison, il y a des incontournables...
Un sapin, un cadeau pour le petit, et un bon petit repas, même si ça, c'est pas un effort !! ;-)
Mon aversion pour Noël ne vient pas seulement de ce que l'on peut lire dans le texte précédemment publié, même si je m'y identifie de plus en plus fort.
D'ailleurs, cette année est particulière et va marquer un tournant.
Après le Noël 2008, j'ai dit "plus jamais ça". Mais je ne pensais pas que ça se serait ancré si profondément en moi.
C'était sans compter sur le craquage du début d'année, après le 1er de l'an et mon anniversaire. De grosses gouttes d'eau qui ont fait déborder un vase déjà plein depuis des années.
Aujourd'hui j'assume enfin et ça fait du bien. Je sais que je dirai non aux éventuelles invitations (j'ose encore espérer qu'il n'y en aura pas) et que j'en ai fini avec la culpabilité, même si c'est sans doute le plus difficile à se débarasser... même si c'est ce qui m'a gâché 2 décennies d'existance.
Tant de formatage depuis le plus jeune âge... Faire comme tout le monde à la même date, faire plaisir, ne pas vouloir blesser, rendre la pareille etc...
Mais c'est ter-mi-né.
Du coup, je n'appréhende plus cette soirée ici, avec mon Chéri et mes Enfants. Une bonne bouffe au menu de laquelle je songe déjà.
Ma soeur n'a pas du tout apprécié le texte sur le boycott de Noël, et c'est rien de le dire. Je l'ai envoyé par mail à mes contacts, en plus d'un partage sur FB, comme je fais lorsqu'une cause ou un sujet me parle.
Elle a réagi de manière très virulente et je la pense fâchée car je lui ai répondu et je n'ai pas eu d'autres nouvelles en retour. Je la crois surtout blessée car je suis certaine (mais je n'y avais pas songé avant l'envoi) qu'elle est en pleine confection de cartes de voeux, de décors, calendriers de l'avent, d'achats de cadeaux, bref comme bcp de gens sauf qu'elle peut passer des journées à ces bricolages manuels dont nous devions être avec d'autres les destinataires. Je pense que cela lui a foutu un coup au moral, parce qu'elle est persuadée de bien faire, que ça lui fait plaisir, qu'elle aime cette fête et ce d'autant plus qu'elle est à 5 000 km de sa famille et que c'est toujours un peu difficile. MAIS BON, je n'ai pas envoyé ce texte par provocation, je ne la visais pas, et je ne veux pas me sentir responsable des effets produits par mes convictions, d'autant plus qu'elle a toujours su que je n'aimais pas Noël, ce qui ne l'a jamais empêchée de faire "comme ci" et de continuer à enfoncer le clou, toujours pensant bien faire, alors... comme je l'ai écrit plus haut, j'assume.
Ce texte n'est pas de moi ; si je l'avais écrit il n'aurait sans doute pas été aussi "extrême" sur le fond et même sur la forme, mais globalement, j'adhère. C'est ce que je lui ai écrit. Et j'aurais dû ajouter que mon opinion et mon ressentis sont tout aussi respectables et que j'ai tout à fait le droit de les exprimer. Mais je me suis contentée d'expliquer de manière tout à fait dépassionnée ma position.
Coïncidence, j'ai trouvé sa réponse après une journée en ville (ophtalmo, opticien, banque, courses... que du bonheur ;-)). J'avais terminé par un tour dans deux magasins de jouets, pour mon P'tit Bonhomme justement. J'en étais ressortie sans rien acheter tellement je me sentais mal au milieu de ces rayons envahis de chariots dégueulant de jouets, les longues files d'attente à la caisse, les gens dont à voir leur tête tu te demandes s'ils sont contents d'être là, tu sens la corvée à plein nez (bon ok "corvée" pas pour tous mais en tous les cas l'obligation d'en passer par là et ça, personne ne peut dire le contraire !). Du coup j'en étais rentrée plus tôt que prévu et j'avais compris qu'une page était bel et bien tournée.

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