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20/05/2006

Je l'ai fini...

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Je l'ai fini.
Quelle émotion, c'est la première fois que je ressens cela.
Je l'ai fini et je l'admire. Surprise et émerveillée ; je n'imaginais pas un tel résultat. J'avais en tête ce que je voulais atteindre. Mais l'image restait forcément vague, surtout qu'en m'y mettant à nouveau après des semaines de désertion, je ne savais pas du tout que j'allais le terminer le jour-même, je ne savais même pas encore quelle association de couleur j'allais choisir en m'attablant. Et le résultat dépasse tous mes espoirs de "presque débutante".
Après les prochains, je le trouverai peut-être nul, fade, inabouti... Sans doute même.
Je sais que de toute façon ce n'est qu'une étape. Mais déjà, des points communs avec les autres, des techniques propres, un style peut-être ?
N'empêche que ce soir je cerne un peu mieux cette patte qui sera peut-être la mienne, ces gestes que je retrouve de l'un à l'autre, cet aspect final...
Je le regarde et je suis émue. Fière.


Yeeesss !


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08/05/2006

En Tsiganie

Il parait que la Nuit Tsigane est annulée cette année. Je n’ai pas trouvé confirmation de cette info sur le Net. Si cela s’avère, j’en serai triste. J’ai adoré les concerts des dernières, avec ou sans goulasch :-P

Vendredi je suis allée voir Swing.



L’occasion de me remémorer d’autres Tony Gatlif

Et maintenant ?

Après la parenthèse « week-end en amoureux loin de tout », retour aux réalités, place à l’avenir.
Mettre de l’ordre dans ma tête, et c’est pas le plus simple. Ordonner les démarches, ne pas se sentir débordée, ne pas avoir peur de ne pas y arriver.

Prévenir le propriétaire, oralement dans un premier temps.
Faire partir le recommandé pour la fin du mois.
Assurer le premier RDV bancaire, puis le second une semaine plus tard. C’est loooooong…
Après, y voir plus clair. SAVOIR.
Commencer à mettre en cartons toutes les conneries qu’il faut pas jeter mais qui ne serviront à rien d’ici là. Dans le même temps, préparer pour un ou plusieurs vide grenier…
Tout le reste dans un wagon départ déchetterie. Des dizaines de voyages au programme…
Récupérer des cartons. PLEEIIINNN de cartons.
Lister les démarches pour les changements, d’adresse, d’abonnements… encore le temps de les mettre à exécution.
Ne pas oublier d’aller aux ASSEDIC le 1er juin.
Trouver un peu de temps pour continuer, voire finir le tableau en cours. Je sais depuis le début à quoi je veux arriver. J’ai depuis hier un peu plus précisément comment je vais y arriver, les couleurs à choisir, les méthodes à utiliser. Envie de m’y remettre.
Revenir à Arcachon*


* barrer les mentions inutiles :-(



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Il était au moins 23h30 lorsque j’ai enfin senti le sable sous mes pieds. Froid, mais si doux.
J’ai marché en faisant glisser mes pas, pour prolonger le contact. Jusqu’à l’eau. Je me suis arrêtée, j’ai écouté, j’ai regardé l’autre rive, les lumières des ports, la lumière du phare. « Demain, je serai de l’autre côté ». Puis j’ai fermé les yeux, et j’ai écouté à nouveau, en respirant plus fort, en essayant de stocker ce concentré d'odeurs. Ça faisait si longtemps. J’ai retourné les jambes de mon jean, et j’ai marché dans l’eau. Froide. Très froide. Mais tellement vivifiante.
Des éléments dont j’ai besoin et qui me font si souvent défaut.
Une carence comblée ce week-end à la manière d’une gourmandise. Comme j’aurais dégusté par petites cuillerées un fondant au chocolat, mes sens ont savouré le sable, l’eau et le paysage, mon corps les a assimilés mieux qu’une cure de petites gélules vitaminées.
« Recharger les batteries », « faire le plein », disent les expressions consacrées.
Le Bassin d’Arcachon me laisse en état de manque permanent.



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