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08/05/2006

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Il était au moins 23h30 lorsque j’ai enfin senti le sable sous mes pieds. Froid, mais si doux.
J’ai marché en faisant glisser mes pas, pour prolonger le contact. Jusqu’à l’eau. Je me suis arrêtée, j’ai écouté, j’ai regardé l’autre rive, les lumières des ports, la lumière du phare. « Demain, je serai de l’autre côté ». Puis j’ai fermé les yeux, et j’ai écouté à nouveau, en respirant plus fort, en essayant de stocker ce concentré d'odeurs. Ça faisait si longtemps. J’ai retourné les jambes de mon jean, et j’ai marché dans l’eau. Froide. Très froide. Mais tellement vivifiante.
Des éléments dont j’ai besoin et qui me font si souvent défaut.
Une carence comblée ce week-end à la manière d’une gourmandise. Comme j’aurais dégusté par petites cuillerées un fondant au chocolat, mes sens ont savouré le sable, l’eau et le paysage, mon corps les a assimilés mieux qu’une cure de petites gélules vitaminées.
« Recharger les batteries », « faire le plein », disent les expressions consacrées.
Le Bassin d’Arcachon me laisse en état de manque permanent.



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Commentaires

te lire, réveille les souvenirs ... le manque ..

Écrit par : cile | 09/05/2006

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