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06/03/2008

Je ne pense qu'à ça

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Je ne pense pas qu'à ça, qu'à Lui, mais je n'ai pas envie de parler du reste, de mes coups de sang, de colère, de mes soucis et mes inquiétudes, de ces sujets d'actualité qui me font tomber les bras ou me mettent hors de moi.

Je n'ai pas envie de gravité quand je viens ici. Et ça fait un bout de temps que ça dure.
Je me sens futile quand je me relis, mais qu'importe. Je sais que ce n'est qu'une vitrine.

(...)


Il me tarde dimanche soir, puis éventuellement le dimanche soir suivant.
Dernière ligne droite, le stress est multiplié par 4, l'effervescence est contagieuse, les tensions palpables.
Avec quelles équipes vais-je travailler après ?
Tous ces cons qui veulent une place et ne sont capables de rien... c'est effrayant...


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Dans quelques temps je suis sûre que ce sera pareil

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(...)

- J'y pense très très souvent, cela me tracasse... je me dis que je n'ai pas le droit de t'imposer cela.
- Mais tu ne m'imposes rien ! Je savais ce qu'il en était ; je l'ai accepté ainsi...
- Oui, mais je me dis que tu mérites autre chose, que ce n'est pas une vie pour toi, que je n'ai pas le droit de...
- Tu n'es pas décisionnaire pour l'autre...
- Bien sûr, mais tu es jeune, souvent seule, tu as besoin de quelqu'un qui soit près de toi dans les moments difficiles, j'enrage d'ailleurs de ne pouvoir faire plus pour t'aider, que peut-être quand tu rentres le soir...
- Je ne veux surtout vivre avec personne !
- ... Il est vrai que nous n'en avons encore jamais parlé...
- Alors tu peux être rassuré sur ce point...
- Mais j'ai bien retenu... tu as dit aussi que cela te convient parce que tu es débordée, pas souvent chez toi, que tes enfants ont besoin de toi... mais... peut-être, dans quelques temps...

(...)


Parce qu'on peut être présent sans être là, parce qu'on peut donner même quand on a peu de temps et même dans l'adversité, parcequ'on peut être comblé(e) par la qualité même quand il manque un peu de quantité. Parce que je te préfère, toi, non-disponible, pour tout ce que tu m'apportes malgré les difficultés de nos situations qu'un autre jeune, beau, disponible mais vide d'amour et de conversation...


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01/03/2008

Sur le fil, toujours

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Le temps de rien, même pas celui de dormir assez.
Plus de vie sociale, de loisirs, de sorties.
Mes boulots dans lesquels je vois beaucoup de monde compensent un peu.
Mais ce n'est pas pareil.
Façon j'ai pas le choix. Trop fatiguée.
Pas assez à la maison.
Alors quand un week-end d'un jour et demi où (presque) rien n'est prévu se profile, ça confine au bonheur.
Essayer de ne pas trop forcer sur les tâches à rattraper.
S'accorder un peu de repos, s'occuper des enfants.
Et penser un peu à soi. Lire, par exemple, si possible.
Mais je ne me plains pas. J'assume, j'avance.
Et je pense à toi.
Et là... la dure semaine qui vient de s'écouler, le fragile équilibre physique et nerveux qui a basculé plus d'une fois, tout cela s'envole.
Tu es là.
Tel un ange gardien.
La meilleure des énergies renouvelables, selon mon expression favorite.

"Merci"


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