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06/03/2008

Dans quelques temps je suis sûre que ce sera pareil

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(...)

- J'y pense très très souvent, cela me tracasse... je me dis que je n'ai pas le droit de t'imposer cela.
- Mais tu ne m'imposes rien ! Je savais ce qu'il en était ; je l'ai accepté ainsi...
- Oui, mais je me dis que tu mérites autre chose, que ce n'est pas une vie pour toi, que je n'ai pas le droit de...
- Tu n'es pas décisionnaire pour l'autre...
- Bien sûr, mais tu es jeune, souvent seule, tu as besoin de quelqu'un qui soit près de toi dans les moments difficiles, j'enrage d'ailleurs de ne pouvoir faire plus pour t'aider, que peut-être quand tu rentres le soir...
- Je ne veux surtout vivre avec personne !
- ... Il est vrai que nous n'en avons encore jamais parlé...
- Alors tu peux être rassuré sur ce point...
- Mais j'ai bien retenu... tu as dit aussi que cela te convient parce que tu es débordée, pas souvent chez toi, que tes enfants ont besoin de toi... mais... peut-être, dans quelques temps...

(...)


Parce qu'on peut être présent sans être là, parce qu'on peut donner même quand on a peu de temps et même dans l'adversité, parcequ'on peut être comblé(e) par la qualité même quand il manque un peu de quantité. Parce que je te préfère, toi, non-disponible, pour tout ce que tu m'apportes malgré les difficultés de nos situations qu'un autre jeune, beau, disponible mais vide d'amour et de conversation...


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