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27/02/2006

une réflexion comme ça en passant

J’ai souvent lu ou entendu, ici ou là, des personnes dire qu’elles ne participeraient pas à tel mouvement, telle manif, à cause de la récupération politique.
Evidemment, l’idée de marcher dans le même cortège que l’extrême droite, en l’occurrence à la manifestation née de la mort d’Ilan Halimi, a de quoi rebuter, et le mot est faible.
Est-ce pour se donner bonne conscience d’avoir eu la flemme d’y aller ce jour-là ?
Car récupération politique ou pas, ça change quoi ? ça empêche de montrer notre solidarité et notre refus de la barbarie et/ou du racisme et/ou de l’antisémitisme (non-avérés), et/ou autres causes suivant les cas ?
Qui pourrait en effet se tromper sur les motivations des participants ?
Si tout le monde avait tenu ce même raisonnement, il y aurait eu bien peu de monde (déjà que…).
Ce n’est pas un reproche, une critique (je serais mal placée, je n’y suis pas allée : la manif la plus proche avait lieu à 500 km de chez moi).
Une simple interrogation, née de la réflexion personnelle que, FN et consorts, ou pas, si j’avais pu y aller, ce n’est pas leur présence qui m’aurait empêchée d’épouser les mots d’ordre.


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