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12/12/2006

Hors gel

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Je me traîne et je n’assume pas.
J’ai du temps libre. Pas mal de temps libre, plus que je n’en avais il y a encore quelques semaines. Il me tardait ces journées entières disponibles.

Et je ne fais rien. Presque rien.

Je maintiens à jour la tenue de la maison. Vaguement.
Et je me traîne.

Je suis en mode « hors gel ». Comme les radiateurs.
J’ai des journées entières devant moi, et je suis incapable d’en profiter pour lancer de grands -ou même de petits- chantiers.
Je reste dans le séjour de la maison des enfants, avec l’ordi sous le nez et France Inter en fond, un bout de bois dans la cheminée pour pas que ça chute trop. C’est la seule pièce où il fait bon. Pas le matin quand on se lève. 14° ce matin (Ce qui est quand même + que chez moi ou chez leur père).

Je n’ai aucune envie de bouger. Il fait froid. Il fait gris. Il fait pourri.
Aller faire les courses une fois par semaine me fout la flemme, alors pour ce qui est d’aller se balader en ville pour préparer Noël, n’en parlons même pas.

Le pire (si on peut appeler ça le pire), c’est que je ne suis pas déprimée. Enfin pas trop. Je vais. Ni mal, ni très bien, je vais. Je subis les soucis financiers, professionnels, familiaux. Je tourne au ralenti. Je fuis la famille et les proches.
Je me traîne, et ça m’agace. Parce qu’il y en a, pourtant, des choses à faire …

Et en plus je me plains ! ah ah
Et en plus j’en fais profiter tout le monde. (Heureusement que plus personne ne me lit)

Le pire c’est que je crois que je ne me botterai même pas le derrière pour que ça change : c’est l’hiver et je vais continuer d'hiberner.

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